Des trois méconnues « Valli di Lanzo », nous n’aurons finalement découvert que la magnifique vue panoramique offerte par le « Colle de la Forchetta ». La faute à un long et tortueux parcours ascensionnel démarrant « Lanzo Torinese » pour nous amener, 1200 mètres plus haut, sur la terrasse de l’incroyable « Rifugio Salvin ». Sorte de nid d’aigle, à la fois alpage pour veaux, vaches, cochons, chèvres, poules, chiens et chats, et restaurant de montagne pour touristes.
Les « Alpi Graie » ne se laissent pas prendre d’assaut facilement. Multipliant les vallées, elles compliquent leur approche, obligeant à de fréquents et épuisants sauts de moutons à travers les reliefs les plus proches de la plaine du Pô. Pour autant, y rouler à VTT reste un vrai régal, tant les possibilités d’y multiplier les chemins, aménagés ou naturels, y sont présentes à chaque coin de forêt, de pré ou de village perché.
Forcément, pour débuter la journée, il faut monter. Sauf, qu'une fois n'est pas coutume, aujourd'hui, notre ascension commence loin du goudron.
Elle se termine également loin du goudron, 1200 mètres plus haut, sur le panoramique l'alpage de « Cariur ».
Alpage de « Cariur » sur lequel les pensionnaires de l'été paissent paisiblement, sans un regard de compassion pour la brumeuse agglomération turinoise.
Un rapide crochet jusqu'au « Colle della Forchetta », tout proche, nous gratifie d'un somptueux point de vue sur « Ceres » et deux des « Tré Valli di Lanzo ».
Le « Santuario di Santa Cristina ». Plus perché, tu meurs.
Rajouter quelques mètres d'ascension, pour être sûr de tout voir ? Ce n'est pas une question, mais une simple évidence, tant le panorama vaut le court détour.
Cerné de photographes et déconcentré du tracé. Heureusement que la piste est large et plutôt bien pavée.
Des fleurs pour « nostra Guida ». Même s'il ne le mérite pas toujours, ç'est gratuit. Alors autant en profiter.
Finir la montée en descente ? Ca aussi c'est gratuit, alors autant en profiter.
Quitter « il Rifugio Salvin », c'est laisser derrière soit des veaux, des vaches, des cochons, des chèvres, des moutons, des poules, des chiens et des chats, mais aussi des hôtes particulièrement accueillants.
Le début de notre descente s'annonçait plutôt bien, malgré la « furtivité » du chemin.
Pourtant, il a fallu enquiller de longs kilomètres de « Strade Bianche » avant de retrouvé un second sentier récemment « shapé ».
« Shapé » mais toujours donné, au grand dam de notre « pilota » préféré. Parcours d'enduro, oblige.
Pourtant, à force d'insister, on finit par y trouver ses marques. Même si certains sont plus sanguinolentes que d'autres.