Je ne suis pas très croyant et, forcément, encore moins un fervent pratiquant. Pourtant, des cathédrales aussi magistrales que celles que nous avons côtoyées aujourd’hui, je veux bien en fréquenter plus souvent. D’autant qu’au-dessous de leurs impressionnants clochers de calcaire, les pâturages alentours sont particulièrement « bikables », l’infrastructure dédiée au VTT extrêmement développée et le réseau de « sentieri » naturels ou aménagés, assez exceptionnel.
Dolomites, jour 1 : on a déjà les yeux qui piquent et les mollets qui fourmillent.
Présage à une semaine exceptionnelle ? On ne devient évidemment pas croyant en une journée, mais, si la météo reste de la partie, je pense que je pourrais définitivement devenir « dolomitien » convaincu, voire même carrément, pieux.
Quand on s'approche du « Gruppo del Sasso Lungo » pour la première fois, on ne peut être qu'impressionné ou fasciné.
Ce qui n'est évidemment pas le cas de notre guide du jour, l'ami Alexander, pour qui « Sasso Lungo » tient du simple jardin.
Dans le même groupe, il y a aussi « Sasso Piato », le mal nommé pour qui ne connait (encore) que son abrupt versant nord.
Une fois n'est pas coutume, si nous savons d'où nous venons, nous ne savons pas où nous allons, ni aujourd'hui, encore moins demain. Même si nous avons « Seceda » sous notre nez.
Fascinés ou impressionnés ? Peut-être même les deux en s'approchant encore.
Un premier « Espresso escursionistico » et puis, nous poursuivons rapidement vers notre but du jour le « Passo Sella »...
... via une « strada bianca » ...
... pleine de surprises et de « ghiaia », typique des Dolomites.
Après la « piste blanche », la piste tout court.
« Drè dans le pentu » et le souffle court face à l'imposante masse du « Gruppo del Sella ».
La « Cità dei Sassi », paradis de la grimpe enfantine, en version bike, grâce aux prouesses d'Alexander.
S'ensuit la découverte de notre première descente du séjour via la très abordable « Paravis ».
Lisse comme la peau d'un bébé ...
... et panoramique comme si le « Gruppo del Sella » était à vendre.
Chacun y trouve rapidement ses marques ...
... et oublie d'apprécier au passage le « Gruppo del Sassolungo » qui s'éloigne peu à peu.
A la croisée des chemins, suivant les conseils avisés d'Alexander, nous optons pour la « Family Line ».
Suscitant le bonheur de certain(e) bikeuse un peu peureuse.
Une « Family Line » qui n'empêche pas Alexander de démontrer toute sa dextérité dans la tenue d'un cintre de VTT.
Rencontre impromptue entre « électrifiés » à l'approche du stand d'Energica Motor Company proposant ses « belles » mécaniques à l'essai.
On ne peut évidemment pas passer une semaine dans le Val Gardena sans rendre une petite visite au schuss final de la célébrissime Saslong de coupe du monde.
Si les chemins à flanc sont légion dans la région, celui qui contourne Santa Cristina par l'ubac du Val Gardena vaut le détour.
Et pas seulement pour sont « grimpeur » de granit.
Mais également pour le chemin de la célèbre cascade du « Ruf de Ciopa ».
Un sentier en balcon plus ombrageux qu'on ne pourrait le penser.
Je ne sais pas comment finiront nos vélos, mais, en tout cas la retraite de cette Vespa est drôlement originale.
Changement de versant pour un crochet vers « San Giacomo » qui, nous ne le savons pas encore, deviendra « à répétitions ».
Pour un final moins évident qu'il n'y parait.