Il en va de la peau des oignons, ou en tout cas de l’épaisseur de leur peau, comme de la chute tardive des feuilles, de la facilité ou non à peler l’ail, ou encore de l’abondance des noix ou noisettes, la croyance populaire les considère comme des indices naturels précieux pour établir un pronostic météo saisonnier, et en particulier, pour prédire quel genre d’hiver va nous accompagner entre décembre et avril.
Ainsi, selon que les oignons ont la peau fine et unique ou épaisse et multiple, l’hiver qui suit leur récolte sera doux et bref ou, au contraire, long et rigoureux.
Avant de fréquenter assidûment les traces de ski de rando et les sentiers de VTT, je pensais naïvement que ces espaces préservés étaient peuplés d’hédonistes, adeptes d’efforts physiques, certes, mais surtout de détente, de plaisir et d’épanouissement personnel. Après quelques années de « crapahutage » d’abord estival, puis plus récemment hivernal, je suis bien forcé de constater que c’est de moins en moins le genre de personnes qu’on y rencontre. La gent dominante qui prospère dans ces coins de montagne ou de nature, souvent magnifiques, n’a pratiquement (plus) rien à voir avec l’idée que je pouvais m’en faire. La plupart des randonneurs (je ne suis pas sûr que ce soit un terme bien choisi) que je croise, n’a souvent aujourd'hui, comme unique préoccupation, que le chrono, le tempo, la perfo, le dénivelé et la moyenne horaire. J'avoue que cette évolution me fascine autant qu'elle me désole.