Avec une alternance de courants du sud ouest et d’épisodes de foehn qui repoussent de semaine en semaine l’arrivée de l’hiver, peut-être jusqu’à sa date officielle du 21 décembre, les périodes de beau temps et de douceur se succèdent sur tout l’arc alpin et sur le Valais en particulier. Comment profiter au mieux de ces agréables caprices de Dame Météo, sinon en organisant in-extrémis, une rando pédestre, programmée pour l’été, repoussée à l’automne, puis pratiquement différée à l’approche de la saison froide ? D’hypothétique, le tour de la Dent du Salantin 2006 est finalement devenu réalité, malgré un enneigement localement non négligeable, par la grâce de températures incroyablement douces et de conditions météo venteuses mais particulièrement favorables.
Bouclé en un peu moins de 7 heures, ce tour nous a réservé bon nombre de surprises, dont certaines plutôt désagréables, un vallon de Salanfe très verglacé, pour attaquer la journée, mais surtout, une descente du versant Nord du col du Jorat copieusement recouverte de neige fraîche. Fort heureusement, le rayon des satisfactions a été largement aussi bien achalandé. La sauvage et superbe beauté du cirque naturel de Salanfe revêtu de la majestueuse cape blanche et grise des premières neiges, l’ascension vers le col du Jorat dans une atmosphère absolument magnifique et particulièrement ensoleillée ou l’interminable mais très gratifiant retour le long de la face Est du Salantin, sur un sentier cassant mais avantageusement agrémenté de somptueux panoramas sur toute la vallée du Rhône, sont autant d’éléments qui ont contribué à donner à cette rando, habituellement estivale, un petit goût singulier et particulièrement mémorable.
Alors que le fond du vallon de Salanfe baigne de manière permanente dans l’ombre et la froideur, le versant sud du col du Jorat flamboie dans la douceur d’une journée ensoleillée.
Au détour d’un lacet du chemin, la Tour Salière nous toise de son imposante silhouette déjà revêtue de son austère parure hivernale.
Que le col de Susanfe paraît loitain, emprisonné dans les premières neiges de la saison.
Les Dents-du-Midi se mirent dans les eaux d'un lac de Salanfe encore épargné par les glaces.
Le versant Sud-Est du massif des Dents-du-Midi dans son manteau tigré pré-hivernale.
Les rochers de Gagnerie et l'auberge de Salanfe.
L'attaque de l'ascension vers le col du Jorat : les randonneurs du dimanche, mal équipés, rebroussent chemin devant les premiers névés conséquents à traverser.
La première partie de la montée se joue comme une séance de saute-mouton entre crêtes pelées par le vent et le soleil et langues de neige fondante.
Poussées par le fort vent du sud-ouest, les rues de nuages défilent rapidement sur la crête des Alpes Valaisannes.
L'exposition avantageuse du versant nous permet de cheminer momentanément les pieds au sec.
A l'approche du col, l'influence de l'altitude reprend le dessus sur celle de l'exposition de la face, et l'épaisseur de la couche de neige devient immédiatement plus conséquente.
Moment magique : la silhouette caractéristique de la Vierge éclairée par un subtil rayon de soleil.
Magistrale perspective : le vallon de Van, la plaine du Rhône, le Mont-Chemin, le Catogne et le massif du Grand-Combin.
Hormis la température encore douce, les derniers hectomètres menant au col du Jorat sont pratiquement hivernaux.
Le vallon de Van que le soleil n'éclaire plus se morfond déjà dans la pénombre et le froid.
La piste d'accès du barrage, parée de blanc, se découpe comme un point au zig zag dans la terrible pente donnant accès au vallon de Salanfe.
Privé d'ensoleillement, le versant nord du col du Jorat est déjà recouvert d'une impressionante couche de neige fraîche.
La face nord des Rochers de Gagnerie, la Cime de l'Est et l'Au de Mex, trilogie pour un environnement sombre et abrupt.
Fenêtre sur un Chablais baigné par la lumière rasante d'une fin d'automne.
Le massif de la Dent-de-Morcle vu de la petite clairière de Cocorié.
La montagne de Malève, le Sex-Carroz et le versant d'Alesse dans les pâles rayons d'un soleil voilé.
Dorénaz.
Evionnaz et Collongesse... pardon, Collonges.
Les étangs du Rosel et l'épaulement des Follatères.
Les petits chalets des Gays et de Van d'en Bas : retour unanimement apprécié à notre point de départ.
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