Avec la saison qui avance inexorablement, il y a désormais deux options pour choisir un itinéraire de ski. Viser un versant nord en espérant dégotter ses dernières molécules de neige à peu près poudreuse ou opter pour un adret bien ensoleillé et miser sur une neige qui va se ramollir au fil des heures. Plus les dernières chutes de neige sont anciennes, plus la deuxième option gagne en intérêt. Malheureusement, malgré un choix plutôt avisé, l’une des plus belles pentes orientées sud-ouest de toute la rive droite de la vallée du Rhône, nous n’avons finalement eu ni l’une ni l’autre. La faute à un foehn, certes virulent, mais qui a mis bien trop de temps à venir à bout de la grisaille amenée par la perturbation d’ouest frappant à nos portes dès le petit matin.
Qu’importe, au final, la qualité d’un manteau neigeux extrêmement aléatoire, allant du croûté sommital au pourri en profondeur, sitôt les 1’800 mètres refranchis, puis se terminant par plus de manteau du tout, à l’approche d’Albinen, quand la lumière est aussi belle et l’ambiance aussi ébouriffante sur les skis.
Une bataille météo de perdue, mais une journée de rando supplémentaire de gagnée. La vie sur les skis est toujours belle quand on sait en apprécier toutes les facettes, même les plus singulières.
Ce matin, les soeurs sourire ont mangé un clown.
Des barrières à franchir, des coulées à contourner, son chemin à faire, la vie quoi.
Dré dans l'pentu ! Cette fois, notre petit train à enclenché sa crémaillère.
Hello la japonaise , c'est bon, tu risques rien, Fukushima, c'est de l'autre côté de la terre.
Porter tout le bois de Finges sur ses épaules, c'est lourd.
Toujours plus virulent, mais toujours incapable de repousser dame perturbation, Monsieur foehn souffle tant qu'il peut. C'est juste qu'aujourd'hui, il peut peu.
Sourire ébouriffé mais surtout crispé. Bon, en même temps, il fait à peine +10°.
Une lucarne de lumière pour fêter l'arrivée au sommet.
Selfie aussi désordonné que vite expédié. Tempête sommitale oblige.
Et quand il fait froid, tu t'habilles comment ? Ah, quand il fait froid, tu t'habilles pas parce que tu sors pas.
Allez zou, voyons ce que cet appétissant pâté en croûte a dans le ventre.
Pâté en croûte et meringues double crème... C'est haut-valaisan comme menu ?
La jubilaire d'hier, pas dans son meilleur jour, aujourd'hui.
Foin de visibilité ou de revêtement piégeux, le mieux c'est encore d'y aller dare-dare, histoire de faire chauffer les carres.
L'habituelle pente à couteaux est, une fois n'est pas coutume, dégoulinante de boules.
Lâche tout, ça va finir par le faire. Enfin, non, garde peut-être encore un peu tes bâtons. On ne sait jamais, ça pourrait servir.
Purée, qu'est-ce qu'on est descendu vite. On voit déjà la Pierre à Voir.
Tant que Monsieur foehn tient le bon bout, on skie au sec. Enfin, pour le haut, parce que le bas commence sérieusement à prendre l'eau.
On dirait un virage en poudreuse, mais en fait ça commencer à virer ski nautique.
Surfer la vague, n'a jamais aussi bien porté son nom.
Va falloir songer à changer de torrent, sinon on va louper le chalet à Oskar.
Quatre styles, un même plaisir... Ou presque.
Si j'avais su, j'aurais pris mes MTN Explore en 177 ou en 92, histoire de pas m'enfoncer jusqu'à la cheville.
Tschärmilonga : si l'épaisseur du manteau neigeux y est encore impressionnante, sa consistance est désormais intégralement pourrie par un foehn pénétrant.
Oskar, y es-tu ?
Visbilement pas, malgré la présence de ses skis, aussi archaïques que ses idées.
Du coup, on va pas trop s'attarder. D'autant que l'humidité s'insinue partout, y compris dans l'objectif.
Oula, t'es sûr que ça passe ?
Mais oui, faut juste un peu viser et y croire.
Et avec les gaz en grand, c'est encore mieux.
... comme neige au soleil... mais sans soleil.
Keep the left line... or die ! On se croirait en Angleterre, y compris en matière de météo.
C'est toi qui te plaignait de la qualité du manteau neigeux. Ca tombe bien, depuis ici, tu ne pourras plus le faire, y en a plus.
Quand les crocus montent à l'assaut des Scarpa, c'est que le printemps est bel et bien là.
Quand on aime la neige, on la déguste jusqu'à la dernière bouchée.
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