Il y a des jours comme ça, qui semblent avoir été faits pour cumuler tous les mauvais choix possibles sur une seule sortie. D’abord les conditions météo, « Eclaircies probables en matinée et augmentation de la nébulosité dans l’après-midi ». Pour être bien sûr que les éclaircies espérées ne soient pas au rendez-vous, nous avons choisi d’aller du côté du Chablais, pot de chambre de la Suisse Romande, voire peut-être de la Suisse. Ah, non, c’est faux, ce titre très convoité revient finalement à Appenzell Rhodes Extérieures. Ensuite, le terrain, détrempé par une semaine copieusement arrosée. Pour éviter qu’il ne sèche trop vite, nous avons opté pour le vallon de Javerne au-dessus des Plans-sur-Bex. Choix judicieux s’il en est. Avec un encaissement et une exposition à faire pâlir d’envie le plus obstiné des Bordillons, l’endroit suintait d’eaux de ruissellement et regorgeait de boue bien collante. Enfin, les chemins ! Ceux des Alpes Vaudoises ont la curieuse particularité de ne servir qu’aux éleveurs locaux, qui les considèrent comme partie intégrante de leurs pâtures et les cloisonnent à grands renforts de fils électrifiés ou barbelés, en omettant bien évidemment d’y aménager d’éventuels portiques. Résultat ces chemins n’existent que sur les cartes. Sur le terrain, ils s’évanouissent à travers les pâturages défoncés par le va-et-vient du bétail et sont peu à peu délaissés par les randonneurs.
Voilà, maintenant que nous avons regroupé toutes ces galères sur une seule et même rando, le reste de la saison 2008 devrait se dérouler sous les meilleurs auspices possibles : du soleil, de la chaleur, de la poussière, des chemins bien tracés, bien entretenus, ludiques et/ou techniques et partagés dans la bonne humeur et la convivialité. (pour ces 2 derniers points, ça reste moins sûr que les impôts.)
« Sentiers valaisans, de là-bas, de là haut, sentiers conduisant vers un ciel toujours plus beau. »
Ah, si Sœur Marie-Rémy et Georges Haenni pouvaient enfin avoir raison.
La petite route serpentant le long de l'Avançaon, ses ponts, ses usines hydro-électriques....
.... un début de rando partagé entre calme et tumulte, route exempte de trafic mais rivière particulièrement furieuse.
Dès le pont de la Peufaire franchi, nous choisissons de quitter le bitume pour couper directement par le chemin de Frenières.
L'itinéraire est superbe, mais le revêtement terriblement gras et détrempé.
Chaque passage technique se transforme en quitte ou double. Ca dérape, ça glisse, ça avance, ça recule, comment veux-tu... que je calcule ?
Au royaume de la mousse....
.... l'humidité est reine, le sol détrempé, l'air imbibé et le biker dégoulinant.
Les portages sont à peine plus sécurisants. Ca glisse autant à pieds que sur le bike.
L'arrivée au village des Fregnières nous permet de nous extraire du lit de l'Avançaon de Nant.
L'illustration des noms de panneaux indicateurs, version JP. Difficile de faire plus explicite.
Rando de plus en plus humide et longue transition bitumeuse. Y a des jours comme ça !
A photographe exubérant, modèle grotesque ...
... ou ironique, selon les caractères.
Les derniers hectomètres de bitume ne sont pas les plus faciles, mais néanmoins les plus appréciés.
Tapis de myosotis pour photographe de service.
Alpage de Javerne : retour dans notre élément de prédilection, la terre... ou plus exactement aujourd'hui, la boue.
Ce printemps humide est visiblement apprécié par Dame Nature. Fleurs et herbages rivalisent d'opulence.
Le Mazot des Dames et son superbe (enfin pas aujourd'hui) point de vue sur le Chablais.
Mon Ibis californien rêvait peut-être de plages chaudes et d'opulentes bimbos siliconées ou botoxées. Le voilà confronté au printemps suisse, aux single-tracks boueux et aux choix d'un biker sans égards. Drôle de destin !
Ca a l'apparence d'un chemin ....
ça à le goût d'un chemin .....
ça a la représentation cartographique d'un chemin....
mais ça n'est pas tout à fait un chemin ...
C'est un chemin des Alpes Vaudoises...
... avec ses surprises bonnes ou mauvaises. (mais surtout mauvaises ou mauvaises...)
Enfin un tronçaon sec ! Il était temps.
Ultime et inutile séance à la recherce d'une improbable correspondance entre carte et terrain.
De guerre las, nous optons pour une orientation purement visuelle. Qui vivra, verra.
Et question survie, il y a de quoi faire....
et refaire.
Inespéré : un ultime secteur plus graveleux nous offre l'opportunité d'une fin de session moins glissante.
Bye, bye, Javerne au printemps ! Pas sûr que nous y reviendrons....
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