On a rajouté un « Z » final au nom du premier pour le franciser, alors que l’appellation du second a conservé sa terminaison en « A », en digne héritier du patois valaisan. Le premier culmine à 1’528 mètres et quelques centimètres de bitume, le second à 2’547 mètres et quelques (déci)mètres de neige. Le premier est situé sur un axe routier international, dans les contreforts orientaux du massif du Mont-Blanc, le second sur un versant abrupt et rocailleux des Alpes Vaudoises, dans le massif du Muveran. Le large ruban bitumineux du premier voit chaque été de nombreux et courageux cyclistes désirant relier Martigny à Chamonix dans les effluves des gaz d’échappement, souffrir mille maux pour vaincre ses copieux pourcentages routiers. L’étroit sentier du second aperçoit de temps en temps quelques rares randonneurs méritants, crapahuter sur son tracé tortueux pour rejoindre la Cabane Rambert ou Ovronnaz, à partir de la superbe cuvette naturelle de Derborence.
Forclaz & Forcla.
Les deux sont des cols, mais l’un présente quelque intérêt pour le VTT.
La petite route menant à la Loutze : une entrée en matière plus ardue que ne pourrait le laisser penser ce cliché.
Rencontre entre valaisan(nes).
L'ascension de la piste d'alpage vers Chamosentze demande localement une bonne dose de motivation.
Chamosentze-Chanrion : Sherpas Work - Stage Number One
Court et ludique retour en selle le long des rives de la gouille du plateau de Chanrion.
Sens de l'orientation, exigences zéro : le col de la Forcla, c'est droit devant. (le qualificatif droit est ici vraiment bien adapté.)
Un superbe sentier pour un superbe moment de répit.
qu'on aurait certainement parcouru une seconde fois si nous avions su ce qui nous attendait ensuite....
Chanrion-les Outannes : Sherpas Work - Stage Number Two.
Même les meilleurs sherpa hymalayens chevauchent leurs yaks lorsque l'occasion se présente.
Les Outannes : Sherpas Work - Stage Number Three.... et le plus dur reste à venir.
En abandonnant le chemin montant vers la cabane Rambert, nous retrouvons rapidement quelques déclivités roulables....
.... techniquement exigeantes, mais roulables....
... et qui comportent même quelques courts tronçaons descendants.
Si, si, il y a bien un chemin qui mène vers le col de la Forcla... en tout cas sur la carte...
.... ce que le balisage omniprésent semble également confirmé.
Col de la Forcla : Sherpas Work - Stage Number Four. A force de rider trop free, on avait un peu oublié ce qu'était un vrai portage alpin.
Oubli réparé et famille british hallucinée... En même temps, il leurs en faut peu.
Col de la Forclaz : 2547 mètres .....
... et quelques (déci)mètres de neige.
Simple détail technique pour un début de descente plus frais qu'envisagé.
Eté ou hiver ? Fin juillet, le petit vallon suspendu de la Forcla ne semble pas encore avoir choisi son camp.
Les rives Nord du lac de la Forcla, mieux exposées, nous offrent enfin le loisir d'un retour en selle plus convaincant.
Univers minéral ou pays de loups ? Je préfère rider rapidement le premier plutôt traîner pour vérifier si le second est avéré...
Le dernier névé de la journée... A tenter de passer On The Bike, Off Course.
Sego aurait certainement parlé ici de vastitude.
Dévers de terre noire, grasse et gorgée d'eau : suffisamment d'éléments contradictoires pour avoir à s'aider d'un pied.
Trajectoires parallèles mais prochain but identique : le gite de l'alpage de Dorbon.
Ephémère et fragile repère pour un désert de montagnes et de pierres.
Soleil, chaleur, puis brouillard et humidité : la montagne et quelques un de ces éléments naturels réunis en une poignée heures à peine.
Pfff... Ca faisait au moins une heure qu'on avait plus porté : Sherpas Work - Stage Number Five.
Pro Fleuri : c'est étonnant comme le revêtement herbeux d'un premier pturage peut parfois être réconfortant.
Parcours fléché pour biker non conformiste.
Personne ne pense donc à nettoyer ce chemin à l'attention des bikers ? A croire que personne ne vient jamais rouler ici..
Tira Noire, la bien nommée.
Analogie comportementaliste pour une perspective de crêtes.
Plan des Fosses ! Pour Plan, je vois bien la référence... mais pour Fosses, mieux vaut peut-être ne pas savoir.
La Dorbonne commence enfin à ressembler à quelquechose. Allez, je vous le donne en mille, un torrent ?
Sans prévenir, notre chemin quitte Pro Fayret pour plonger vers la Chaux de Derbon.
Son tracé rapidement plus pentu n'est à aucun moment moins caillouteux.
Ca serait localement même plutôt le contraire. Concentration et engagement sont de rigueur pour aborder certains tronçaons velus...
Pierra Grosse la mal nommée. Tous les autres secteurs du vallon aurait pu obtenir cette appellation, mais certainement pas ce vert pturage avec ses hérens tintinabulantes.
Une fois n'est pas coutumes, les eaux bleues du lac de Derborence sont d'un vert ple du plus bel effet.
Pffff... on allait quand même pas faire Derborence-Ardon par la route... Vttiste un jour, vttiste toujours. Non mais !
Après pratiquement 7 heures de crapahutage, la seule option maintenant envisageable se résume en deux mots : full gaz.
Dernière variante pour courtcircuiter la route des vignes surplombant le village d'Ardon, ce ludique et vertigineux single-track.
Trop tard ! Le pied compte.
Vous prendrez bien une dernière série de marches pour couronner la journée ? C'est cadeau !