Symbole de la nature par excellence, la forêt de Finges est l’un des spots idéal pour repasser en mode « bike » dès que les premiers jours du printemps sont revenus. Vaste pinède préservée au microclimat méditerranéen, l’endroit incite irrésistiblement à délaisser l’hiver qui sévit encore sur les hauteurs du Vieux-Pays pour profiter des première joies de la belle saison annoncée. Couru et recouru à VTT, ce formidable espace forestier nous est évidemment familier. Mais, comme pour beaucoup de randonneurs, le lit du Rhône laissé à son état sauvage a toujours été l’axe directeur de nos escapades à travers sentiers et pistes reliant Sierre à Susten, le Bas au Haut Valais. Or, le bois de Finges ne se résume évidemment pas à son large cours d’eau semi asséché serpentant paresseusement entre ses berges tortueuses.
Il était temps de penser à aller explorer la « rive gauche » de l’ancienne route cantonale (pour autant qu’on puisse parler de rive au sujet d’un axe routier), les flancs abruptes du Pfynberg et l’imposant cône de déjection formé par les débordements du furieux et indomptable Illgraben. Prétextant la traversée de ce tumultueux torrent de montagne sur sa nouvelle passerelle «bhoutanaise» nous avons imaginé une rando insolite sur des sentiers forestiers inconnus et donc forcément très alléchants. Un retour en mode « bike » avec la ferme intention de confirmer une fois encore notre adage préféré : « Va, et découvre ton pays ».