Nouveau dimanche printanier et nouvelle histoire de pont. Plus minérale et plus séculaire (1691) que la très touristique passerelle bhoutanaise d’Agarn, but de notre sortie de dimanche passé, la superbe voûte granitique du Hohe Brücke de Rotafen a surtout été un excellent prétexte pour retrouver certains divins chemins, qui y mènent ou qui en démarrent.
Pendant que le volcan Eyjafjallajökull (prononcez « volcan islandais », comme la plupart des brêles de journalistes) tousse, clouant au lit l’aviation européenne, nous avons à nouveau opté pour une rando dans cette rocailleuse mais superbe région de la rive droite, entre Loèche et Gampel, bien exposée et follement single-trackeuse. Le but visé était, premièrement, de poursuivre notre remise en jambes et accessoirement, de tenter de retrouver un peu de feeling. Il y a encore du boulot, mais les premières bonnes sensations de descente, sur un chemin particulièrement dégradé par le va-et-vient des troupeaux et l’hiver à peine terminé, reviennent assez vite. Rassurant et motivant à l’aube d’une nouvelle saison.
Simple entrée ou déjà dessert ? C'est une histoire de goût. Un goût de bonne grosse caillasse bien instable, à gérer en dosant puissance et fluidité.
Encore du caillou, mais plus organisé cette fois. Celui de l'annexe du Château Lichten, agrémenté, saison oblige, de superbes cerisiers en fleurs.
Un chemin, celui qui mène de Brentjong à Ober-Lichten, sorte de frontière naturelle entre le chaos des épineux envahissant et l'alignement rigoureux des vignes haut-valaisannes.
Nouvelle histoire, celle d'une pomme (de pin) et d'un chemin.
Un chemin fort sympathique, mais que sait aussi parfois se montrer exigeant.
Grandes oreilles indiscrètes et bike en import "gris" font ici (apparemment) bon ménage.
Le fameux chemin à papillons, malgré l'absence de chasseurs de lépidoptère, pour cette édition.
Comment rejoindre Ober Rotafen à Unter Rotafen ? Par un single, pardi. (De toute façon, je ne suis pas sûr qu'il existe d'autres liaisons directes)
Un single le long duquel même les arbres s'adaptent aux désirs du photographe.
Du vieux bois, des ardoises et des forsythias en fleurs : le printemps à Rotafen.
Comment traverser le Feschilju sans perdre 150 mètres d'altitude en 3 secondes ? Via le Hohe Brücke érigé en l'an de grâce 1691, par des artisans au savoir faire indéniablement durable.
Nuée de spectratrices enthousiastes et curieuses pour une seconde partie de descente bien mise à mal par leurs incessants va-et-vient associés aux séquelles d'un hiver à peine terminé.
Descente défoncée, mais pas au point d'oublier d'en apprécier ses nombreux points-de-vue...
... avant d'enquiller le chemin le plus divin du coin : Hohe Brücke - Baljen.
Pierreux, tortueux et cette année, en prime, piégeux, car creusé et rempli de fine caillasse glissante. Que du bonheur ...
... et quelques grammes de technique et de concentration, aussi.
Fastoche, pour l'atterissage, c'est tout droit.
Retour par les marécages de Baljen, as usual, sauf qu'on n'est encore qu'au printemps et qu'on y roule déjà quasiment au sec.
On allait quand même pas manqué l'inauguration de l'A9 dans le Haut-Valais, d'autant qu'on l'a déjà payée...
Autres étangs marécageux tout aussi sympathiques, ceux de Burgereie.
Et en plus ils sont équipés pour le pic-nique de fin d'aprèm.
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