Nouveau dimanche printanier et nouvelle histoire de pont. Plus minérale et plus séculaire (1691) que la très touristique passerelle bhoutanaise d’Agarn, but de notre sortie de dimanche passé, la superbe voûte granitique du Hohe Brücke de Rotafen a surtout été un excellent prétexte pour retrouver certains divins chemins, qui y mènent ou qui en démarrent.
Pendant que le volcan Eyjafjallajökull (prononcez « volcan islandais », comme la plupart des brêles de journalistes) tousse, clouant au lit l’aviation européenne, nous avons à nouveau opté pour une rando dans cette rocailleuse mais superbe région de la rive droite, entre Loèche et Gampel, bien exposée et follement single-trackeuse. Le but visé était, premièrement, de poursuivre notre remise en jambes et accessoirement, de tenter de retrouver un peu de feeling. Il y a encore du boulot, mais les premières bonnes sensations de descente, sur un chemin particulièrement dégradé par le va-et-vient des troupeaux et l’hiver à peine terminé, reviennent assez vite. Rassurant et motivant à l’aube d’une nouvelle saison.