Dire que nous avons vécu un printemps pourri, c’est juste planter un clou supplémentaire dans le cercueil d’une saison qui a battu des records de fraîcheur vieux de trente ans. Mais, comme désormais, MAI ne fait plus ce qui LUI plait, mais ce qui NOUS plait, il était temps de nous remettre en selle pour une petite boucle du dimanche matin du côté d’un Rarogne dont nous pensions connaitre tous les « wanderwege » à force de les fréquenter, printemps après printemps. Eh bien, finalement, il en restait encore à découvrir, et pas que du second choix, loin s’en faut.
Branche « aller » classique, au départ de Hohtenn, via le panoramique Stägeru Süe et ses passerelles suspendues. Récupération du tronçon de Südrampe menant au restaurant « ferroviaire » de Rarnerchumma pour y déguster une bière, puis brève incursion dans le rugueux Bietschtal avant d’en ré émerger au-dessus de St-German, sortie sud du tunnel de base du Loetschberg. Et c’est là que la branche « retour » a pris une tournure inédite. D’abord dans l’incroyable toboggan de Titto, puis, après une courte transition sur le bisse de la Niwa (merci Jean-Louis), dans le très joueur carrousel des gorges du Bietschbach, via Birche et Läti Halta.
20 ans de VTT à travers tout ce que le Vieux-Pays compte de chemins et encore de l’inédit à se mettre sous les roues. Y a quelqu’un qui saurait où il faut signer pour 20 années supplémentaires ?
Quand la langue est sortie, c'est que le chemin est moins "easy" qu'il n'y paraît.
Toujours pas de ciel bleu, mais une journée enfin à peu près sèche et tiède. Mai peut (encore) mieux faire !
Le Stägeru Süe et ses pavés cachés, un mets de choix pour se décoller les paupières d'un dimanche matin paresseux.
Le câble, côté rocher, ça va, mais le garde-corps, côté vide, ça fait trop pour un cintre de 80.
Au royaume de l'escalade, le bike n'est ni roi, ni prince. Juste de passage.
Comme l'eau du Stägeru Süe le fait pour descendre, nous devons opter pour l'intérieur du rocher, si nous voulons continuer à monter.
Y a encore pied, mais l'eau passe déjà au-dessus du caillebotis. Qu'est-ce que ça va être quand toute cette neige va se mettre à fondre ?
Quitter le rocher pour mieux retrouver la passerelle extérieure. Un mal pour un bien ?
Pas si sûr, vu la déclivité de plus en plus affirmée, de cette dernière.
Je croyais qu'il y avait un règle d'or pour dimensionner les foulées et les marches d'un escalier ? Visiblement, ici le concepteur ne la connait pas.
Vaut mieux bien t'élancer. La sortie parait quand même très abrupte.
Voilà une photo qui devrait parler à mes amis de Haut-Vélo.
Welcome Back im Bietschtal !
Apics toujours au rendez-vous, mais chemin parfaitement refait. Ca devrait (enfin) passer sur le bike.
Eh bien, non ! Malgré ce que pourrait laisser supposer ce cliché, le cintre large et la paroi rocheuse ne sont toujours pas amis.
Avec autant de couloirs avalancheux, cette vallée encaissée est forcément sujettes aux dégâts forestiers. L'hiver 2019 s'est juste chargé de le rappeler.
Un marquage rouge et blanc pour une autoroute ? Y aurait pas comme un abus de langage ? Pardon de balisage ?
Que celui qui n'a pas eu froid au moins un jour durant ce mai singulier, me jette la première pierre.. Eh bien, sur le chemin de Titto, y a moyen de se faire lapider, je pense.
Un petit coup de carre amont pour garder le cap, et ça passe tout seul. Ou presque.
Le Manera, bisse supérieur du Bietschtal, pas à notre programme du jour. Sauf à s'imposer un aller-retour très périlleux.
Direction Rarogne. C'est tout droit (à tous les sens du terme).
Ah non, y a quand même quelques virages.
Et pas que des sympa !
Dans un parc aquatique, on appelle ça un toboggan avec remous. Ici, ça s'appelle simplement un "wanderweg" un peu joueur.
A l'approche de Titto, une crête, première bascule hors des gorges du Bietschbach.
Retour à flanc de vallée pour une partie de slalom pas piquées des verres (de blanc).
Un petit 180 avec ardoise relevée en sortie pour éviter que les pilotes mal intentionnés ne "coupent".
D'emblée le ton est donné !
Autres options anti tout-droit, le muret caché ou la souche juste à l'intérieur de l'épingle. Y a pas à dire, ici le "shaper" a fait un travail d'orfèvre.
Le Niwa, ou bisse inférieur de la rive gauche du Bietschtal, à lui, par contre, l'heur de nous plaire, sachant que nous n'aurons pas un aller-retour au menu.
Plus étroit que son cousin de la rive droite, plus rocheux aussi, une fois engagé, y a plus moyen de poser le pied. Il faut rouler.
La prochaine image aurait été plus drôle, mais aussi beaucoup moins valorisante. On va donc éviter de la poster.
Chemin bardé de marches et herbes hautes pour éviter de s'angoisser en les voyant trop tôt. Le duo win-win des pâturages de Birche.
Lätzi Halta, l'historique et imposante église de Rarogne sous un angle insolite.
Pas vraiment un chemin à proprement parler, mais plutôt un dévaloir à l'instabilité chronique. L'usage du frein avant y est à gérer avec parcimonie.
Fumant ou fumeux, sûrement un peu les deux.
The Last Corner ! Ou plutôt The Last Switchback ! mais ça sonne moins bien comme titre.
A l'infâme déclivité de la célèbre rampe pavée menant au vieux Rarogne, nous préférons ses chemins de traverse protégés...
... et ses rampes d'escaliers.
L'avantage quand on n'aperçoit pas la sortie, c'est qu'on a peur moins longtemps...
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