Juin est là, enfin, et pourtant nous enchaînons encore les sorties « à jambes », en vue d’acquérir le fameux « fond » (physique) qui est sensé nous servir de base tout au long de la saison à venir. Alors que nous devrions être en train de nous élever pour aller goûter aux joies des singles d’altitude, nous peaufinons encore notre forme physique à mi-coteau. Les raisons en sont multiples : une météo printanière exécrable qui a pas mal perturbé la régularité de nos sorties, un manteau neigeux obstiné qui tarde à libérer nos chères hauteurs tant convoitées et, pour couronner le tout, de nombreux itinéraires encore fortement encombrés par les dégâts des tempêtes du début de l’hiver puis remis à mal par les coups de foehn d’un avril aussi mouvementé qu’humide.
Du coup, nous avons décidé d’aller revisiter l’un des villages les plus célèbres du Vieux-Pays. Isérables est à la fois loin, haut perché et … relié à la plaine par un chemin aussi vertigineux que gratifiant à dévaler. Trois bonnes raisons d’opter pour un « remake » un peu délaissé au fil des printemps doux et secs que ces dernières années nous ont offerts.