Cela faisait plusieurs sorties déjà que nous avions oublié ce qu’était la sensation de finir secs. Depuis que le marais barométrique règne en maître sur l’Europe et l’arc alpin en particulier, il est en effet devenu bien difficile d’échapper aux orages quasi quotidiens, éclatant généralement dès le milieu d’après-midi, voire parfois, avant la mi-journée. En projetant notre rando dominicale au célèbre pic de la Pierre-à-Voir, nous savions que la durée nécessaire pour la mener à terme nous exposerait une fois encore aux caprices d’une fin de printemps décidément bien humide.
Il faut croire que, pour une fois, les dieux de la météo étaient avec nous, ou plutôt, que leurs sbires chargés de distribuer foudres et orages étaient occupés ailleurs. En effet, c’est certes fourbus et cernés d’averses mais parfaitement secs et « délicieusement » poussiérieux, que nous avons bouclé les six heures qui nous ont mené à travers Riddes, Isérables, la Tsoumaz, le col de la Croix-de-Cœur, le massif de la Pierre-à-Voir, le col du Lein, le col du Tronc, le col des Planches, les Planards et Mayen Moret. Une rando exceptionnelle, dans un cadre souvent grandiose et proposant nombre de « single-tracks », dont certains, mythiques.
Côte des Enteillires, le fût de chêne n'est pas encore taillé, mais le crû est déjà particulièrement relevé...
12 lacets et 1'100 mètres de dénivelé pour une image : le passage du col de la Croix-de-Coeur, ou quand, le reportage n'est pas toujours le fidèle témoignage d'une journée de rando.
Changement de versant, mais pas changement de menu. L'ascension des Grands Plans vers Savoleyres, n'est certes pas très longue, mais particulièrement pentue, 200 cents mètres pour à peine plus d'un kilomètre.
Ce n'est même plus une devise, juste une évidence : le bonheur est définitivement dans le pré.
Le dos résolument tourné aux câbles, pylônes et autres verrues architecturales d'altitude, l'avenir paraît soudain plus appétissant et engageant.
Que les VTCistes persistent à surtout ne pas quitter leurs chères routes forestières et pistes d'alpage, il est parfois des bonheurs qu'on ne veut pas forcément partager avec le plus grand nombre.
Difficile de bouder son plaisir quand l'environnement hausse le ton et que le sentier se met à descendre.
Il est des perspectives qui savent vous mettre en joie. Celle de l'arête herbeuse de la Pierre-à-Voir est carrément jubilatrice.
Le Col de la Marlène, dernier répit avant la reprise des hostilités, l'ascension de la Pierre-à-Voir proprement dite.
Entre ciel et terre : parfait résumé d'un tronçon localement exceptionnel.
Flagrant délit d'abus de dessert : quelques mètres du chemin filant vers la Tournelle pour prolonger la suavité d'une première descente trop brève.
Et si vous repreniez 150 mètres d'altitude, une brochette de lacets et un court tronçon de sentier bien pentu. A défaut de dessert, le menu du jour nous offre toute la saveur relevée d'une sélection de fromages locaux.
Fromage ou dessert ? Finalement, pourquoi pas les deux ? Il existe des itinéraires permettant toutes les boulimies.
Ce n'est pas encore tout-à-fait le second dessert du jour, mais ça en a déjà vachement l'avant-goût légèrement sucré.
Un week-end entier à passer en revue tous les systèmes de paravalanche du Valais ?
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