En panne de GPS papier, égarés sur l’alpe en compagnie de Vincent et François, en juin de l’an passé, nous avions juré de revenir sur les hauteurs d’Eischoll pour en découvrir ses nombreux chemins, en particulier ceux permettant de transiter vers le Mattertal, via Moosalp.
Chose promise, chose due. En ce mercredi caniculaire et férié en pays catholique, nous avons remis l’ouvrage sur le métier en ré escaladant les interminables pistes forestières jusqu’à l’alpage d’Unners Sänntum pour enfin accéder à la partie ouest de son réseau de « Wanderweg », manquée d’une intersection à peine, au printemps passé.
Epilobes d'un matin déjà caniculaire.
La traversée du Milibach nous ouvre enfin les portes de la transition vers Moosalp.
Un single à flanc plus cassant et exigeant que ne le laissait supposer la carte topo.
Plus notre chemin s'extrait de le forêt, plus il devient "bike compatible".
Avec un peu de chance, et de bonne volonté, on va finir par ne plus quitter la selle de la journée.
Hmmm, ça fleure bon la première descente.
Bingo ! Il n'y a désormais plus qu'à plonger vers Moosalp.
Quelques pièges glissants à gérer ...
... un ou deux raidards coriaces à ré-escalader...
... un secteur mal épilés à traverser...
... un petit single virevoltant à dompter ...
... une dernière ascension à "afonner"...
... et les majestueux mélèzes de Moosalp nous souhaitent la bienvenue...
Changement de vallée et changement de menu.
Fini le D+ et la forêt, place désormais au plat et aux panoramas.
Quelques kilomètres de pédalage en douceur...
... deux ou trois petits tunnels sombres et humides ...
... et un troupeau d'Hérens en pleine sieste...
... nous ouvrent l'accès à la superbe descente sur Embd.
Au programme des festivités : une succesion de lacets sans soucis...
... un versant étouffant de chaleur...
... et un véritable gisement de gaz .
Aérienne mais sans véritables difficultés techniques...
... cette descente, tracée directement dans la gorge du Tschongbach...
... est un petit régal pour les yeux...
... à défaut de solliciter l'adresse et le courage.
Un abrupt 180 nous renvoie illico dans le célèbre "Yakpfad" d'Embd.
Sur les toits, sur les murs, dans les rues, à Embd le granit est partout.
Encore quelques coups de guidon bien placés pour nous extraire d'un single de plus en plus récalcitrant et nous serons de retour à Granitland.
L'incontournable Kalpetran Express, désertée par les gros bikes, "affonée" d'un trait dans la chaleur et la poussière.
Le toujours superbe retour vers Stalden, version été marocain et suffocation.
Un peu de Four Cross pour retrouver ...
... les chemins ombragés du Vispertal.