Après un décembre aussi hivernal qu’avare en beaux jours – 3 jours de soleil, les 3 derniers – il s’en est fallu de quelques heures pour que nous ne remontions pas sur nos « lattes » avant 2013, hors-piste s’entend. Finalement, nous avons choisi de ré-aérer nos fidèles Logic-X sur les hauteurs du coude du Rhône avec l’idée d’aller vérifier si cet hiver, peut-être prématurément annoncé d’anthologie, tient bien toutes ses promesses. Si la couche de neige est certes au rendez-vous, surtout au-dessus des 1500-1800 mètres d’altitude, sa qualité a déjà pas mal souffert des caprices que Dame Météo nous a concoctés durant la deuxième partie de ce mois de décembre décidément bien perturbé. Redoux, pluie et vent ont pas mal « travaillé » un manteau neigeux qui a localement déjà des allures de début de printemps avant l’heure.
Qu’importe le flocon, pourvu qu’on ait l’ivresse !
Et à propos d’ivresse, j’en profite pour vous souhaitez à tous une très belle année 2013, pleine de passion et de folie. Profitez-en chaque jour, on ne vit qu’une fois.
Les deux faces d'une même pièce : après l'ombre et les affres du rebutant chemin de la forêt des Seblays, le soleil et les vastes espaces de l''alpage de l'Au d'Alesse.
Les premières rentrées d'un foehn annoncé coïncident notre courte pause destinée au choix de la destination.
Il en va des aiguilles des arbres comme des cheveux : certains les perdent, d'autres les gardent.
Après une endiablée série de conversions, nous décidons de renoncer au Diabley pour aller directement au Portail.
Panorama sommital et illusion d'optique : les sommets les plus élevés ne sont pas toujours ceux qui veulent le paraître.
2012 : revêche, sombre, parfois compliqué, mais sur le point de se terminer.
et 2013 : aguichant, prometteur et encore à écrire.
Entre arête déplumée et corniches hasardeuses, une étroite bande de neige fraîche qui n'attendait qu'à être skiée.
Difficile à lire, mais localement fort appétissant, le manteau neigeux a, ici, déjà pris des airs de printemps.
Pourtant, à quelques mètres d'écart, de poudreuse, la neige peut directement passer à verglacée...
... sans oublier de se faire régulièrement croûtée pour rajouter du piment au choix des trajectoires.
En fait, ses changements de revêtement sont plus souvent liés à la déclivité qu'à l'orientation des pentes.
Les cuvettes ont conservé, ou récupéré, la neige fraîche que les forts pourcentages ont perdu.
A la recherche des dernières parcelles à peu près skiables.