Conservez ce qui va bien : une île australe et montagneuse, des chemins nombreux et variés, un guide sympa qui connait parfaitement son terrain de jeu et choisissez un lundi au hasard, disons le premier lundi de novembre. Remplacez la pluie par le beau temps, le brouillard par le soleil, le déluge et le vent par la douceur et le ciel bleu, le bain de boue par le bain tout court et les premiers « Picos » par quelques « Volcanes » endormis.
Abaissez la pression de vos pneus, ramollissez les suspat’ de votre bike et lancez vous à la découverte des plus mythiques « caminos » de l’île de la Palma. Remontez le flanc abrupt et sombre d’un cône volcanique, suivez un instant une arête dodue et avenante puis contournez un cratères enlisé dans sa lave pétrifié. Sachez passer du basalte acéré aux scories agglomérées puis aux silices fuyantes en adaptant votre pilotage à la diversité de revêtement d’un chemin qui vous emmènera sur son tortueux tracé entre arêtes arrondies, calderas profondes et pins canariens jusqu’au phare de Fuencaliente, à la pointe sud de l’île, où vous pourrez rafraîchir votre gosier asséché avec moult « cervezas » bien fraîches avant de déguster un copieux plat de « tapas » dans le soleil couchant d’un lundi « presque » comme les autres.
Il est 10 heures, La Palma s'éveille...
... pendant que notre guide nous propose une petite apartée culturelle.
Piste matinale et tournage de jambes.
Tournage, tournage, c'est vite dit, faut quand même un peu appuyer sur les pédales..
... pour se hisser sur la Cumbra Vieja.
Pour l'instant ça roule...
... mais ça ne va pas durer.
Stage de portage volcanique.
Sur ou sous le vélo, l'effort reste intense.
Embouteillage sur le camino.
Sur le flanc de notre premier volcan du jour, le Hoyo Negro.
Les Blues Brothers (and Sister) en plein conciliabule.
A l'assaut du Hoyo Negro.
Un bon coup de mollet pour un chemin de toute beauté.
Terre ocre pour un premier cratère.
Forcément, avec une succession de cônes, ça monte et ça descend.
Et quand ça descend, ça fait pas forcément semblant.
Brouillard humide ou fumeroles annonciatrices d'une éruption prochaine ?
Petit "manual" de crête pour extérioriser un enthousiasme trop longtemps contenu.
Quand ça bouge trop, la meilleure option consiste à laisser "vivre" son bike.
A l'assaut de notre deuxième volcan du jour, las Deseadas.
Porter c'est bien, rouler c'est mieux !
Même s'il faut un peu s'accrocher au cintre pour tenter de gérer une trajectoire de plus en plus aléatoire.
Les mangues séchées de la mi-journée.
Au fur et à mesure que le "camino" se fait plus descendant, il se fait aussi de plus en plus sableux.
Une tache verte parmi les taches vertes.
Sable profond et virage en appui.
Sourire et vitesse, à ne pas confondre avec fou rire et précipitation.
Veni, vidi, bicci !
Smiling on the black sand.
L'art du sable expliqué aux nuls : y a qu'à suivre les traces.
Bientôt sans les dents ?
De la vitesse et du "flow".
Du noir, du vert, du fun.
Peu à peu, chacun(e) trouve ses marques.
Certains plus rapidement que d'autres.
Toujour un pied de secours, au cas où le sable serait plus mou que prévu.
Montana Cabrito, encore un volcan, mais avec vue sur la mer.
De retour à l'étage des pins, pour un lâcher de frein généralisé.
Malgré la glisse, il est peu probable de quitter le sillon du chemin.
Attention devant, ça ouvre grave.
Chacun son rythme, chacun son plaisir.
Un Pivot...
... peut en cacher un autre.
Rouler dans la poussière.
Petit tour du propriétaire avant le grand plongeon final.
Le sable volcanique mou incite à la prise de risques.
Et malgré les lacets avaleurs de roues...
... chacun finit par trouver un chemin vers l'océan.
Du gaz et de la poussière.
Vigne canarienne : pas sûr que la pratique des traitements à l'hélicoptère y soit très répandue.
Quelques éperons rocheux à franchir...
... quelques faux-plats à vaincre...
... quelques dunes à contourner...
... quelques OVNI à laisser passer...
... un peu de basalte à remonter...
... et finalement l'océan est en vue.
Direction la Punta de Fuencaliente, le point le plus austral de l'île de la Palma.
Le faro de Fuencaliente devant les marais salants.
Dos à la mer, mais sourire aux lèvres.
Un repos bien mérité pour des montures fatiguées par la longue journée.