Après les ascensions de l’Ascension, voici les chemins du Mont-Chemin !
Un choix de mots et une richesse de vocabulaire dignes d’un article du plus orange des quotidiens romands, mais un long week-end plus « cheminant » que ne nous l’avait initialement laissé envisager les prévisions météo. Après Hérens, Entremont. Toujours de la moyenne montagne, en attendant que la fonte des neiges nous permette de prendre de l’altitude, mais toujours beaucoup de « singles ».
Bourrasques de foehn et ciel échevelé pour un début d'ascension particulièrement décoiffant.
Le mauvais temps est tout proche...
... mais la barrière des Alpes nous en protège encore pour quelques heures.
L'alpage du Tronc, superbe et vaste paturage verdoyant parsemé de mélèzes centenaires...
... et le col du même nom, avalé dans la foulée.
Le chemin du col des Planches réalise un score enviable au concours du nombre d'arbres renversés.
Pas au point d'en bouder notre plaisir, mais suffisamment pour nous forcer à quitter son tracé devenu impraticable.
La piste de contournement de la Tête des Econduits, aussi verdoyante que roulante.
Roulante mais émaillé de nombreux parcs à bétail.
Contrejour pour un chemin "majeur" : celui filant vers Chemin-Dessus.
Quelques lacets sans souci...
... une pente bordée de beaucoup, beaucoup de vide...
... et un long tronçon "full gaz" égayé par de somptueux cairns.
Notre basculement dans le versant sud du Mont-Chemin nous ramène en été.
Foehn asséchant et soleil retouvé font la paire pour nous étouffer de chaleur.
L'habitielle remontée de la carrière.
Houlà, celui va falloir le mériter.
Un vrai sentier en balcon.
Un lacet et un pied.
Et quelques stages de sherpa pour gagner...
... la gare TMR de Martigny-Croix et son train de retour.