S’il y avait bien un itinéraire qui méritait qu’on lui dédie (enfin) une session « assistée », c’était sûrement la « Varner ».
D’abord par rapport à la place qu’a pris cet itinéraire mythique au fil de nos saisons successives. Incontournable !
Ensuite pour le profil que son « ascension » propose. Une longue transition à flanc, tout en chemins et en hauts-bas casse pattes. Idéal pour le « E-bike » ?
Et enfin, parce que, si les prévisions météo se confirment, ce sera peut-être bien la dernière occasion de rouler au-dessus des 2’000 mètres que cette formidable saison 2018 va nous proposer.
La fin de saison VTT approche à grands tours de roues. En une semaine l’indécrottable indien a décidé de lâcher un peu de son lest estival et ça commence (enfin) à se ressentir. Vestes molletonnées, gants d’hiver et chaussures « Gore-Tex », toute la panoplie de l’imminent « régime sans selle » était de sortie, à l’exception des « longs ». Mais comme le dit le célèbre dicton con, « Quand on ne peut plus rouler en courts, c’est que le clic des SPD est judicieusement remplacé par le clac des TLT ».*
En attendant ce changement de paradigme « Ikéesque », déroulons gaiement du crampon tant qu’il reste de la terre à marquer de son empreinte et de la poussière à soulever pour mieux l’avaler.
* SPD est un système de pédales automatiques de la marque Shimano et TLT est un système de fixations de ski à inserts de la marque Dynafit.
Cave du Sex, bisse de Tsittoret, col de la Roue. Le menu est connu, mais sa sauce "E" encore jamais goûtée.
Si les mélèzes semblent encore hésiter entre le vert et le jaune pour leur tenue du week-end, Dame météo devrait rapidement leurs faire changer d'avis.
Tout comme ce peuple bêlant qui risque de regagner ses pénates plus vite que l'abondance d'herbage pourrait le lui laisser supposer.
Le raccourci de la Tièche. Pas encore vraiment nettoyé de ses derniers débordement hivernaux.
La fameuse (fumeuse) montée impossible. Serait-ce enfin le jour "J" ?
Bien épaulé par Sieur Levo, son ascension intégrale devient carrément envisageable.
Puls dans le rouge et jambes en feu, mais avec le point culminant à portée de roues.
Yessssss ! We Did It !
Complètement noyée sous les eaux de fonte il y a quatre mois à peine, la traversée des "yogis" n'est désormais plus que poussière.
Poussière et minéralité exacerbée.
Le sympathique sculpteur de souche n'a sûrement jamais passé ici, ni en portage, ni en poussage.
La nouvelle passerelle sur la Raspille, un lien entre deux mondes que tout réunit ?
Golden Land, Yellow Day, Red Machine.
A moteur vaillant, rien d'impossible ?
L'ascension en portage vers la Pauja version Levo.
Toujours pas de passerelle de remplacement, mais quasiment plus d'eau non plus. Une traversée pieds secs et sourire aux lèvres.
Piquets désormais orphelins de fils et nature dorée à la feuille et à l'aiguille.
Golden Shower ? Euh... non, rien.
Beau pays ! Mais je vous l'avais déjà dit, non ?
Deuxième montée très exigeante à défaut d'être impossible et deuxième victoire par KO de sieur Levo.
Les sentinelles minérales gardant l'entrée du plateau de Varneralp ne peuvent que s'incliner face à tant d'adversité.
Le dernier coup de pédale ascendant ? Pas tout à fait, après le vaste plateau de Varner, reste encore à monter jusqu'à Plammis.
Quand le sillon est trop profond ou trop étroit, le mieux est encore de tracer son chemin dans le pâturage voisin.
Tous les 4'000 des Valaisannes appréciés d'un simple coup d'oeil circulaire.
L'ascension vers Plammis débute tout en cailloux et en pulsations.
Pour y trouver une ligne qui passe, le mieux est de ne jamais suivre celle qui semble naturelle.
Jusqu'à quand ce chemin perché va-t-il encore s'accrocher aux falaises ? Pour aujourd'hui, ça semble tenir, en tout cas.
Fenêtre sur bassin (sierrois).
Plammis, quand te reverrai-je ? En juin prochain, ou peut-être plus tôt, si mes ZAG finissent par m'y emmener randonner.
Rêveur ébahi ou dévaleur impatient ? Un peu les deux, votre Honneur.
Trois, deux, un, feu ! Non, pas sur le VTTiste...
Vu d'ici, je ne vois pas en quoi ce cher Haut-Plateau mérite son topographique qualificatif.
Au royaume des becs-croisés les arolles sont reines.
L'art de ne pas vouloir regarder où l'on va ?
Sillon trop large et trop particulier pour n'être que l'oeuvre des rares vélos à y passer ?
La preuve par l'empreinte !
Qu'importe l'ivresse quand on a à peu près le même guidon.
La plongée post Chäller. St-Théodule, priez pour moi. Ou pas.
Admirer Albinen et mourir, ou garder un oeil sur le chemin et le poursuivre.
Varner Leitern, un amour toujours un peu risqué. Mais, toutes les amours ne le sont-elles pas ?
La piste de bob de Sion 2026 avait déjà été construite ? On ne nous dit jamais rien...
Le célèbre vignoble de Salquenen cartographié par satellites ?
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