Vous ne le savez peut-être pas, mais, AlpAvistA, en plus d’être un site sympa, est aussi un centre de recherche à la pointe de la médecine innovatrice et personnalisée.
Un refroidissement inopiné, une sinusite chronique, une angine récalcitrante ou une simple toux persistante ?
AlpAvistA peut faire quelque chose pour vous.
Voici le traitement prescrit. Commencez par un crépissage en règle, avec de la boue jusque derrière les oreilles. Poursuivez par une succession de bains de pieds répétés dans de l’eau glacée. Rajoutez quelques séances de portages avec de la neige jusqu’aux genoux et, enfin, terminez, en guise de choc thermique et de défibrillateur naturel, par une longue et intensive session de marteau piqueur dans un sauna d’ardoises chauffées à blanc. Si le mal de gorge persiste, complétez ce traitement par une inhalation assidue de poussière brûlante, destinée à assécher vos muqueuses.
Après ça, si vous respirez encore, c’est que vous n’êtes pas mort. Et comme tout ce qui ne tue pas rend plus fort, demain vous irez mieux. (ou pas)
Le matin, certains enroulent, d'autres coudent, mais les plus vaillants pédalent.
C'est là qu'on va ? Non, quoique finalement, ce serait peut-être mieux.
Petit détour champêtre histoire d'aller commencer à humer la qualité de la neige.
Merd... echon. En plus de "pourcenter" ça n'en finit pas de monter.
Et pour monter, le meilleur moyen n'est pas toujours celui que l'on croit.
Quand le Nuseyhorn côtoie le Trubelstock c'est que la perspective est fort joliment faussée.
Pas vraiment un chemin, plutôt une sente à vaches.
Pardon, des sentes à vaches. Une multitude de sentes à vaches.
Entre boue collante et neige fondante, le choix est aussi vite fait qu'irrémédiablement imposé.
Après l'hivernale, voilà la post-méridienne. Les bébés marmottes et les siestes, tout un poème.
Quelques crocus trépassent, mais entre les névés l'Orange passe.
Parfois aussi, il casse (un peu les épaules).
Provisoirement débarrassés des névés, en selle on peut remonter.
Enfin, tant que la déclivité n'impose pas un second stage de sherpa.
Le premier "vrai" portage de la saison. Un peu cagneux du tube ce Orange. Va falloir qu'il arrondisse un peu les angles s'il veut qu'on continue à crapahuter ensemble.
Même si la Tièche tumulte à tout va, elle ne parvient pas à étouffer le chant mélodieux de la roue libre Hope.
Sherpa's stage N°2 & Orange Stage N°5 (on the shoulders again)
La fameuse cascade de la Tièche. Le but du jour (et le point culminant) est atteint.
C'est bon, j'ai bien calculé, ça devrait tenir.
Ou alors, faut que je change de métier.
De l'eau, de la boue et du froid. Welcome Back Home, Mr Orange !
Des cascades comme s'il en pleuvait ...
... et un chemin comme on en rêvait.
Quand le névé, par la colline est caché, il faut parfois feinter pour, en selle, persister.
Tronçon de caillasse à surmonter sur fond de dents acérées.
Après la Montagne du Plan, celle du Sex. La toponymie paysanne n'as pas attendu Meetic pour expliquer la vie.
Je les avais déjà "carvés" (en redescendant du Col de la Roue), je l'ai désormais aussi "ridés", les vastes pâturages de la Cave du Sex.
La fameuse montée impossible, version nez au vent et index sur les leviers. En fait, dans la vie comme dans le VTT, tout est une question d'angle de vue.
A nouveau chemin, nouveau bain (de pieds).
Après le hamam, trop froid, voilà le sauna, trop chaud. Ce centre thermal n'a décidément pas inventé l'eau tiède.
Mourir étouffé ou mourir secoué ? De deux maux, choisissons le moindre, laissez filer et ne pas se crisper.
Le grand bisse de Varen, version trajectoire perpendiculaire et instable. Nos sorties se suivent, mais au lieu de se ressembler, elles ne font que se croiser.
Et comme s'il faisait déjà pas assez chaud, certains ont choisi d'emporter l'ombre avec eux.