Non, AlpAvistA n’est pas devenu un « hub » porno !
Non, je ne me suis pas mis à écrire des histoires « X » !
Non, je ne cherche pas à faire du « putàclic » pour augmenter le trafic de mon site !
Mais, oui, nous persévérons en selle, malgré une semaine particulièrement chargée en D+ et/ou en travaux divers et variés. Un peu cramés mais pas complètement rassasiés, nous avons décidé d’ajouter du chemin, mais surtout du D- à un week-end pour le moins incertain, côté météo.
Et le meilleur moyen d’obtenir plus de dénivelé à dévaler qu’à escalader est d’en vaincre une partie à l’aide d’un moyen de locomotion mécanisé, en l’occurrence le vénérable et toujours appréciable « funi » Sierre-Montana.
A partir du Haut-Plateau embrumé, nous avons décidé de pédaler jusqu’à ce que nos pieds soient mouillés. Heureusement, ou malheureusement, en adret, ce sixième jour de juin 2021, il n’était pas nécessaire de beaucoup s’élever pour être confronté aux premiers névés. Entre 1’900 et 2’000, y avait déjà moyen de bien rafraîchir son pastis … et/ou ses petons, voire-même, de penser à s’équiper d’un ARVA pour continuer de « crapahuter » en sécurité.
Par bonheur, c’est à peu près de cette altitude-là aussi, que démarrait notre objectif du jour, l’un des sentiers valaisans qui devient le plus rapidement « wanderweg », snobant au passage les lacets pour plonger plus vite en direction du « Haut », le récemment « retracé » Chateaunié-Weg.
Le soleil a définitivement vaincu les brumes matinales dans tout le Valais... sauf sur le Haut-Plateau.
1'965 mètres, adret valaisan, 6 juin 2021. Sinon, du côté du réchauffement, pardon changement, climatique, tout va bien. Merci pour lui.
Et, du coup, la fin annoncée de la neige dans les Alpes, c'est seulement pour l'hiver ? Ca serait quand même bien que l'été aussi soit concerné.
On pourrait presque encore faire un semi Col de la Roue, sans avoir à trop porter ses skis.
Ah, si les fleurs savaient. Ah, si le biker voyait.
Ca commence à puer un peu la « dèche », cette Tièche.
Tant qu'il reste de la banquette, il y a de l'espoir.
Ensuite, heureusement que c'était balisé, parce que, sinon, pour trouver le chemin, c'était pas gagné.
Mais à part ça, ç'ARVA ?
Le dernier névé de notre journée ?
Oui, mais pour ce qui est d'avoir les pieds mouillés, on est loin d'avoir toucher le fond.
Pour traverser la Raspille, aujourd'hui, il faudrait presque savoir nager.
Le « Haut », c'est beau ! Et, un peu austère, aussi.
Protégé des rayons d'un soleil asséchant, le « Wanderweg » des Bourlas n'en est que plus gras.
Certains de ses tronçons racineux ou caillouteux sont à aborder avec un peu de doigté ...
... voire, localement, une prudence avisée.
Vélo adapté, hautement apprécié !
A chacun sa ligne pour gérer les racines.
Retour en terrain connu : le Chateaunié que nous avions laissé sec et poussiéreux le premier jour d'avril...
... est, aujourd'hui, humidifié comme jamais.
Et, du coup, pour les sécheresses répétées également annoncées ?
Beau pays ! La dernière fois que je l'ai écrit, mardi, c'était pour son proche voisin transalpin.
On savait, qu'à un moment de la journée, on aurait finalement avoir à peu près chaud. Ce qu'on ne savait pas, c'est que ce serait maintenant.
De là à avoir les pieds déjà secs, il manque encore quelques degrés.
Varen ou Salquenen ? Si vous hésitez, pour la paix des ménages, ne demandez pas au vertigineux Gulantschi qui est son favori.
Flagrant délit (de gorettage d'épingle). C'est pas pour dire, mais, visiblement, d'autres l'ont déjà fait avant moi.
Pas vu, pas pris ! En tout cas, pas ici...
Pour la poussière, y a encore un peu de marge. Par contre, du côté de la chaleur, ça commencerait presque à être de saison.
Au royaume des pins alignés, le lacet lascif est encore plus festif !
Il faut bien viser ! Normalement, ça va passer. (ou pas)
Mis à part ce facteur en costume gris sur son vélo jaune, tout, ici, est étonnamment vert, aujourd'hui.
Aux portes de l'été, le ton est donné ?
Même s'il ne s'agit pas d'un lacet, ça reste un virage coupé.
Un vélo jaune et de plus en plus noir, assorti au balisage des chemins qu'il parcourt ?
A défaut d'herbe, les inalpes ne concernent, pour l'instant, que les nains de jardin.