Ce qui a changé en une semaine ? Presque rien et à peu près tout. Les « British » ont dit « bye-bye » à l’Eurocrasse, à ne pas confondre avec son charmante cousine, l’Eurocratie. Le soleil a retrouvé le chemin qui mène aux Alpes et les températures ont gagné entre 20 et 25 degrés. De l’hiver à rallonges nous sommes directement passés à l’été caniculaire avec, comme première conséquence heureuse, un manteau neigeux récalcitrant qui s’est mis à reculer à la vitesse grand V, nous permettant (enfin) de monter d’un étage pour aller rouler au-dessus des 2’200/2’400 mètres.
Privés de réjouissances depuis de trop longs mois, nous nous sommes directement jetés sur notre dessert préféré. Ce superbe alpage « haut-valaisan » posé sur son panoramique plateau surplombant la plaine du Rhône et sa kyrielle de chemins ou de « wanderweg » le reliant à Montana, Loèche et Varen. Quel bonheur de retrouver la chaleur et les tracés déjà poussiéreux de nos meilleurs amis reliant le « Bas » au « Haut » à travers ce dédale de forêts de conifères et de pâturages d’altitude, éclatants de verdeur sous un ciel enfin radieux.
Quand la première Varner est bouclée, c’est que la (vraie) saison de VTT est lancée !
Visiblement nous ne sommes pas les seuls à savoir profiter du retour du soleil sur les Alpes.
Tsittoret, le petit bisse du matin qui va bien...
... avant d'attaquer les choses plus sérieuses...
... et plus sinueuses.
L'incontournable montée impossible...
... encore et toujours invaincue. Mais nous ne sommes pas du genre à nous décourager.
Du vert, du blanc, du bleu pour un début d'été aux allures printanières.
Autre incontournable de la Varner, le stage de sherpa sympa.
L'habituelle traversée du No Man's Land, entre la Tièche et la Pauja. Plus le "Bas", pas encore vraiment le "Haut".
Du violet et des violettes.
Beaucoup de grandes gentianes dont on fait de l'alcool, et, juste au milieu, un divin chemin.
Divin, mais un poil trop pentu et cassant pour être remonter en selle. Stage de sherpas sympas, épisode 2.
Willkommen im Oberwallis, señor Guy.
Contrairement à ce que pourrait laisser croire ce cliché, le sol est déjà incroyablement asséché, malgré les moussons à répétitions de ce printemps pourri.
Beau pays ! Aussi rude que pentu, mais tellement attachant.
Même si certains névés font encore provisoirement de la résistance ...
... ils ne nous empêchent pas de nous élever vers notre paradis chéri.
Haut pâturage panoramique, cerné de géants, pour bikers rêvant plus grand.
Et des rêves de grandeur j'en ai plein la tête après mon retour sur les moyennes roues du señor Guy.
On monte à Plammis comme on accède au paradis, le souffle court, les mollets douloureux mais les yeux écarquillés de bonheur.
Les grandes roues font visiblement de l'effet.
Comme les petites aussi, d'ailleurs.
Trop la classe ! A peine rencontrés et déjà des couleurs assorties.
Ride de crête pour un APN en phase de décès clinique.
Ils sont forts chez SC pour donner des noms aussi adaptés à leurs nouveaux modèles : Hautes Tours.
Direction Salquenen, mais pas forcément par la voie la plus directe.
Même avec de petites roues, on va d'abord faire un peu de MAC (Machine A Coudre).
En commençant par le point "zig-zag", très adapté aux alentours de Chäller.
Un point à gauche. Un point à droite.
Purée, heureusement que je ne te facture pas la location du HighTower au prix du crampon arraché. Ca te coûterait un bras.
La belle et la bête, le remake.
Pour désescalader un rocher balisé rouge et blanc, il faut souvent avoir le coeur bien accroché.
Les premières écossaises désabusées par le "Brexit" ont déjà pris leurs quartiers en Suisse.
Les fameuses épingles à droite de Schattuflüe. Ratez-en une seule et vous ne serez pas près d'en reparler.
Le célèbre vignoble de Salquenen serait-il désormais surveillé par les satellites de la NASA ?
