Trois jours après le désormais incontournable Nanzlicke-Gebidum, nous voilà déjà de retour dans la région du Simplon. A notre programme de ce lundi au soleil, le franchissement d’un autre col donnant, lui aussi, accès à un célèbre itinéraire VTT, vers l’Est, cette fois, le très « bikable » Saflischpass. Si la traversée de l’inhospitalier Nanztal nous a permis de visiter, par les hauts, la quasi intégralité de ses deux versants, le franchissement de l’isolé Saflischtal, nous a offert l’opportunité d’en parcourir toute la longueur et la diversité de ses branches, occidentale puis orientale, jusqu’aux portes du Binntal.
Deux manières différentes, mais très complémentaires, de découvrir, ou de faire découvrir, des vallons parmi les plus préservés du Haut-Valais. Le premier, perpendiculaire à la vallée du Rhône, mais inaccessible de la plaine en raison des gorges de la Gamsa, l’autre parallèle à cette même vallée, mais suspendu entre les contreforts méridionaux de la vallée de Conches et les pics rocheux de la frontière transalpine.
Escapades au pays des loups, épisode 2. Les absents ont toujours tort, mais certaines fois plus que d’autres.
Café du matin, purge l'intestin et redonne de l'entrain.
En train ... et sans crémaillère.
L'ami "tintin" à l'assaut du premier chemin.
L'imposante face nord du Fletschhorn, encore une fois dans notre ligne de mire, juste un peu décalé vers l'Ouest.
Le fameux Runderweg de Rosswald, un chemin qui va bien pour gagner de la hauteur sans se fusiller les jambes dès le premier kilomètre.
Même pour un lundi au soleil, piles et tabliers restent d'actualité.
Bleues ou rouges, les pistes de ski ne sont jamais une sinécure à remonter.
Chacun y va de sa technique pour affronter leur déclivité prononcée.
Caravane pour un divin ruban de terre ocre et meuble.
Côté italien, les prémices du mauvais temps annoncé collent déjà aux pics acérés. Demain est un autre jour.
Nouvelle monture pour de nouvelles aventures.
Cap à l'Est et "ride" à flanc.
Beige sur vert, le plus appétissant des couverts pour biker.
Quand le chemin est tiré, il faut le déguster.
Les crêtes défilent, les combes déroulent, le chemin sinue...
... et la caravane (Saflisch)passe.
Même si la caillasse s'insinue peu à peu dans le pâturage, notre sentier n'en perd pas pour autant son caractère terreux.
Le versant occidental du Saflisch finit de dispenser ses derniers hectomètres ascendants.
2'563 mètres et un chemin de plus en plus divin.
Sieur Cédric et son Geometron, sur leur terrain de prédilection.
Le Binntal en vue, mais encore tant de Saflischtal à déguster.
White Morainic Ride pour un oiseau bien mené.
Certains y verront de simples bikes, d'autres une belle brochette de 29", et d'autres, enfin, à l'oeil plus averti, un somptueux showroom naturel pour freins Hope.
Le Tintin de Hergé était en fort en houpette, le nôtre, l'est plutôt en wheelies.
Le chemin notre aprèm' n'a rien à envier à celui du matin.
Tapis fleuri pour un changement de propriétaire "on the fly".
Quand le Tintin est content, il le montre en bondissant.
Plus contenu, le François cache sa joie dans l'attente des bulles qui vont déclencher son légendaire enthousiasme communicatif.
En définitive, qu'importe la manière, quand les invités sont comblés, le guide est ravi.
Bunny-Up un peu fatigué et dernière montée.
Entamé mais toujours motivé, au moment de la dernière traversée.
Le bonheur est encore et toujours dans le pré, même quand il est démesuré.
Pas tout à fait un chemin, juste une sente furtive et douce, accrochée aux flancs perforés du "militaire" Breithorn.
Poursuivi par un avion, mais toujours focus sur l'étroit tracé.
Dans l'échancrure d'une épaule dénudée, Conches et le Fieschergletscher se dévoilent (un peu).
Cernée de vide et de ravins mais toujours debout, la croix de Hola, incontournable jalon sur un itinéraire béni.
Après Hola, tout devient moins plat !
Tintin et la plongée en apnée. Nouvel opus à paraître dès la rentrée.
Quand carving et rusticité font la paire, c'est que le chemin fait vraiment bien l'affaire.
Drè dans le pentu ou l'art de vivre et de laisser vivre (son vélo).
Il était une fois une étonnante piste de bobsleigh suspendu au ciel.
Du flow et de la poussière. Beaucoup de poussière.
Quand le wanderweg délaisse le flanc pour la crête, l'hippisme remplace momentanément le bobsleigh.
Et quand le sillon devient vraiment trop profond, on peut encore couper au plus court.
Entre Ollie et les Michelins, ce n'est pas qu'une passade d'un jour, c'est une véritable histoire d'amour.
Voir Fäld (in Binntal) et sourire.
La chevauchée (des) sauvage(s).
Genévriers parfumés et divine sente.
Tombés du ciel pour mieux défier la gravité.
Les derniers chalets perchés de Saflischmatta marquent le début de notre grande plongée forestière sur Binn.
Toujours plus bas, toujours plus près de la Binna...
... qu'on finit par traverser grâce à cet ancestral pont de pierres.
La petite chapelle de Blatt, arrêt "goûter" pour une longue journée.
Grengiols Downtown, l'instant fatidique où le GPS a décroché.
Hôtel de Londres, à Brigue. De la bière et des sourires (à peine) fatigués.