Plan des vaches… ou cimetière de Levos ?
Phrase à double sens pour un itinéraire qui n’en compte réellement qu’un seul de roulable. En effet, vouloir remonter le chemin de Mayen Moret vers le Planard, même en assisté, reste un challenge pas piqué des verres de Gamay de Charrat. Entamée dans la bonne humeur et l’insouciance d’un ruban terreux encore peu incliné, notre tentative d’ascension pour une Ascension a bien faillir venir buter contre le ressaut final, mis à mal par un glissement de terrain. C’est seulement au prix de périlleuses et exténuantes manutentions coordonnées que nous réussi à nous extraire du mal nommé Plan des Vaches.
Evidemment face à tant d’adversité, le petit « SL » a finalement montrer ses limites. Celles d’un moteur de 240 watts, prévu, à la base pour épauler les routiers de « Spé » et donc, bien incapable d’apporter l’assistance nécessaire à escalader la succession de raidillons rencontrés dans cet ubac abrupt et ombragueux. Voilà aussi, un point à prendre en compte, avant d’envisager l’achat de Mr Levo Light. « Aisselle » n’est pas vraiment adapté à la remontée des chemins pédestres. Ou, en tout cas, pas des sentiers valaisans, ni de ceux de là-bas, ni ceux de là-haut.
Et le double sens, alors ?
Eh bien, si notre montée s’est peu à peu transformée en cimetière de Levos, la descente aussi, via le célèbre chemin du même nom.
Alors, cimetière de Levos ou cimetière à Levo ?
Un peu les deux, en fait.