Résumé d’une manière aussi lapidaire, notre journée prendrait presque des allures d’avis mortuaire.
Pourtant, en rajoutant « col » aux deux premiers nommés et « chemin » au dernier, ce titre laconique retrouve à la fois tout son sens et toute la saveur d’un itinéraire de bike ludique, sympathique et situé proche de nos bases. Itinéraire, qui plus est, fort bien desservi par les transports publics. Ce qui permet de « zapper » son inintéressante et dangereuse branche retour, entre glissière et trafic « autoroutier » du Grand-St-Bernard, grâce aux nombreuses et régulières rames du TMR.
Mamert, Pancrace et Boniface (les trois saints de glaces) ayant finalement choisi de la jouer « fresco ma non troppo », il ne reste désormais plus qu’Urbain, à craindre. Celui, qui, selon le dicton, les tient tous dans sa main, et qui en prévision de sa célébration du 25 mai, nous a déjà fait perdre 15 degrés en 48 heures, ramené la neige à 1’200 mètres et donné un premier coup d’arrêt à un été trop rapidement envisagé. Sans attendre de savoir de quel bois cet aimable saint « tactile » se chauffera, dans 4 jours, nous avons remis une couche et repris le chemin… des chemins du Mont Chemin.
Chalets de pierres et forêt dense. On pourrait presque se croire dans le Val d'Aoste si on n'était pas à la périphérie de l'Autriche ... ou du Levron.
Pâtures grasses sur fond de Bec (des Rosses) côté pas obscur. De la force et de la vue.
Pause bancale mais pas banale avec, en prime, des commentaires autochtones... pour qui comprend le Levronin.
Des mélèzes, des gentianes et du vent. Un col du Tronc, point culminant, égal à lui-même.
Sapin de Noël ou panneaux indicateurs ? Peu importe, tant qu'il y a de l'Orange, dessous.
(Chemin de) crête et coude (du Rhône).
Pâturages d'herbe tendre et chant (métallique) des roues libres (Hope). A chacun sa poésie.
Levo et l'alpage, ou l'histoire d'une inalpe avant l'heure.
Orange, mécanique et rustique. Kubrick n'a qu'à bien se tenir.
Malgré une mine pas franchement rassurée, ça s'appelle du pilotage à la roots.
Un chemin, une clairière, c'est le pannard ! Pardon, le Plannard.
Oranges, framboises, tous les fruits sont de sortie. Vive le printemps !
Ni compliqué, ni technique, ce chemin est juste piégeux et localement (très) exposé.
Enfin, pas technique, il faut le dire vite. Y a quand même une ou deux épingles bien velues.
Pousse-toi de mon chemin ! Si t'avais opté pour un pull vert, j'aurai pu écrire "Hulk à l'oeuvre".
Keep the line, or die !
Highway To Hell ? Non, pas vraiment, mais le chemin du cimetière, oui un peu. Voire, beaucoup.
Rythme effréné et pied sorti ? Presque ! Ou alors, APN largué et passage expo.
Là ou je passe, les arbres trépassent.
L'index agile et le compas dans l'oeil. Vu de loin, ça passe bien. Pour les détails, on improvisera, si besoin.
Chacun sa route, chacun son chemin ?
Fatties pas fatigués. Mr Levo dans son élément.
J'hallucine ou y a du champi qui applaudit ?
Racines et décontraction apparentes. L'essentiel est ailleurs.
Le coup de pédale à bascule ? Vu la déclivité du talus aval, c'est pas le meilleur endroit pour y jouer.
Cimetière fermé et changement de déclivité. Le bisse du Guercet, c'est bien aussi.
Tronc, Planches, cimetière... et bière. La boucle est bouclée et la funèbre association d'idées, parachevée.
Le doublement des voies (et des quais) de la petite garde de Martigny-Bourg ne nous empêche pas d'accéder aux rames du TMR sans quitter notre selle.