Voilà un petit massif montagneux dont le nom devrait agréablement chanter aux oreilles de tout VTTiste adepte d’itinéraires loin des routes et des pistes. Comme souvent avec les noms de lieux, la réalité du terrain n’est jamais complètement étrangère à la dénomination retenue pour la décrire. En l’occurrence, entre le Col des Planches et les Ecoteaux, l’arête boisée du Mont-Chemin regorge de sentiers pédestres tous plus alléchants les uns que les autres. Les parcourir dans leur intégralité demanderait plusieurs jours de randonnées et surtout, plusieurs cumuls de dénivelés à quatre chiffes en D+ et en D-.
Pour ce premier véritable dimanche de chaleur, nous avons opté pour une succession de single-tracks plus ou moins connus, mais rarement associés dans une seule rando : le sentier récemment retracé entre Mayen-Moret et les Planards, pour la partie ascensionnelle, le single-track les Planards/Chemin-Dessus pour transiter vers le versant sud et enfin le fameux chemin Surfrète/Bovernier/Martigny-Croix pour regagner la plaine d’une façon originale, parfois aérienne, mais toujours ludique. Une rando presque intégralement « single-trackeuse » dans une zone pourtant largement desservie par le réseau routier local et international. La preuve par l’image que le choix d’un itinéraire dépend plus de l’état d’esprit des participants qui le choisissent que de l’environnement dans lequel ils ont la chance (ou la malchance) d’évoluer.
Mayen-Moret : quelques kilomètres de piste forestière et déjà le single-track des Planards nous accueille sur son tracé récemment rénové.
Si son état est impeccable, le sentier offre, surtout dans sa première partie, quelques tronçons aux pourcentages copieux ou avantageux, selon le sens dans lequel on choisit de les emprunter.
Portique naturel pour slalomeur habile.
Même la traversée des vertigineux couloirs de la Pierre à Voir a été magnifiquement aménagée.
Mais ce n'est pas une raison pour s'y éterniser. L'endroit reste propice aux glissements et aux chutes de pierres.
Un modèle qui roule trop vite, un apprenti-photographe qui dégaine trop tard et un numérique déstabilisé par les forts contrastes entre ombre et lumière : 3 bonnes raisons pour rater une photo.
La transition des Planards vers Surfrète : un single-track joueur et ombragé en guise de récompense après la longue et pénible montée dans la chaleur.
Surfrète : VTTiste champêtre sur fond de Catogne.
Les apparences sont parfois trompeuses. L'endroit paraît ombragé, mais la chaleur emmagasinée par la forêt de pins qui recouvre le versant sud du Mont-Chemin est étouffante.
Qu'importe la canicule. Le chemin est ludique à souhait.
Un véritable concentré d'épingles joueuses pour VTTiste appliqué.
Pilotage à l'aveugle pour itinéraire broussailleux.
P..... d'arbre mal placé ! Pousse-toi un peu que je passe !
Quelques paliers rocheux à escalader, quelques tronçons cassants à remonter. Le retour vers Martigny-Croix débute par une nouvelle suée.
Des lacets de sentier qui s'empilent comme à la verticale font le bonheur du photographe à la recherche d'un angle de vue original.
Grand-St-Bernard Express ? On est sur la bonne rive de la Dranse, mais quelques centaines de mètres trop haut par rapport à la voie de chemin de fer.
Des épingles jokerwhith et jokerless, régalent le biker stressless.
Tunnel végétal pour biker en mal d'ombre.
Les moyens pour rejoindre la plaine sont ici multiples, mais les plus silencieux ne sont pas les moins ludiques.
La glisse n'est pas uniquement un sport hivernal.
Imbroglio de chaînes et passerelles : pas de quoi mettre pied à terre.