Prévue de longue date, nous avons finalement choisi d’entreprendre, sans le savoir, notre rando au Col des Chamois le même jour que les Trophées du Muveran . Si la tranquilité n’a évidemment pas été au rendez-vous, ce sont surtout les désagréments de la formidable tempête de foehn qui nous a le plus gêné tout au long de notre ascension via Solalex, Anzeindaz, le Col des Essets puis la vaste combe de Paneirosse.
Au-delà de cette fréquentation inhabituelle et de ces conditions particulières, la région reste absolument magnifique sous son épaisse parure hivernale. L’itinéraire menant au Col des Chamois transite à travers quelques sites, certes surfréquentés durant l’été, mais véritablement grandioses en hiver. Abrupts, sauvages et visuellement inhospitaliers, les contreforts ouest des Alpes Vaudoises, sont à cette saison, incroyablement magnifiés par le sentiment de préservation qui y règne.
Passage à l'horaire d'été oblige, un début de rando en semi-nocturne le long de l'Avançon d'Anzeindaz.
Les envies sont déjà printannières, mais les conditions localement très hivernales. Le retour en selle n'est ici pas d'acutalité.
A l'approche de Solalex, les premiers rayons de soleil viennent lècher les flancs Ouest du massif des Diablerets.
Si les effets du foehn se font ressentir jusque dans la vallée, sur les crêtes de la Poreyette l'intensité de la tempête qui nous attend est visiblement d'un autre calibre.
Le chemin menant de Solalex à Anzeindaz est actuellement bien enneigé, une fois n'est pas coutume, surtout en fin de saison.
Dès la sortie de la forêt nous sommes littéralement cueillis par les bourrasques de foehn rentrant du Pas de Cheville.
Trace verglacée et vent de face tempétueux, notre ascension du jour est vraiment pleine de suprises.
Si le foehn ne faiblit pas, notre bifurcation sur la droite pour rejoindre Anzeindaz, nous évite au moins d'avoir à lutter contre ses rafales pour avancer.
Refuge Giacomini, pas d'arrêt jusqu'à la Cabane Barraud .... Donner de l'argent à un écraseur de vttistes patenté, non merci !
A l'approche du col des Essets, nous cheminons un instant de concert avec les courageux participants du Trophé du Muveran.
C'est décidé, pour la prochaine saison de peaux, moi-aussi, je m'achète un chien de traineau.
En laissant derrière nous le col des Essets et ses compétiteurs, nous retrouvons rapidement la tranquilité.
La tempête de foehn forcit encore, provocant d'incroyables remous sous les Têtes de Bellavue et de Tsernou, où nous cheminons tantôt têtes baissées face au vent, tantôt poussés dans le dos par ses rafales.
Si le col est maintenant en vue, l'effort qui nous en sépare est encore conséquent.
Grâce notre prise d'altitude, la vue sur le Sommet des Diablerets devient somptueuse.
La tempête de foehn redoublant d'intensité, suivre la trace de montée devient rapidement un véritable jeu de pistes.
Pourtant bien fréquenté, la fin de l'itinéraire impose localement de faire la trace à cause de l'incroyable quantité de neige déplacée par les bourrasques.
Les derniers lacets de la pente sommitale.
Comme souvent, la dernière pente est ici aussi la plus abrupte, nécessistant concentration et bonne technique de conversion.
Bienvenue au sommet... (pour ceux qui ont eu le courage d'y aller)
Une descente pleine de contrastes, alternant neige poudreuse, neige soufflée, neige croûtée et finalement neige fondante sur le bas.
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