Ça y est ! Enfin !
Le Covid s’est évaporé aussi soudainement qu’il était apparu.
« El comandante » Berset a mis un terme à ses dictats hebdomadaires.
Les scientifiques ont quitté les plateau-télé pour retourner dans leurs labos.
Les statisticiens ne transmettent désormais plus leurs sacro-saintes « stats » qu’à ceux que ça intéresse. C’est-à-dire, à peu près personne.
Les médias font enfin preuve d’objectivité et les journalistes, d’éthique et de bons sens.
Les lettres, et les mots qui vont avec, remplacent à nouveau les chiffres dans les bulletins d’informations.
Le réchauffement, pardon le dérèglement climatique s’est arrêté de lui-même, lassé de ses propres incertitudes.
Sainte Greta Thunberg est devenue « Financial Advisor » pour le conglomérat chinois Alibaba, Wish, Huawei & Co
Les impôts ont logiquement baissé à la suite des nombreuses et inespérées rentrées financières de ce début de décennie.
Les bistrots ont ré ouverts, les apéros sont à nouveau autorisés, voire-même carrément conseillés et les bisous, y compris sur la bouche, devenus la nouvelle règle en matière de non-distanciation sociale.
Et nous, nous avons finalement réussi à boucler le triptyque de bisses initialement prévu « jeudredi » passé.
On est quel jour, déjà ? Mmmhhhh, tout ça pue quand même un peu le poisson, non ?
Oui, effectivement, le troisième bisse de notre itinéraire du jour n’en est pas vraiment un, puisqu’il s’agit d’un « simple » sentier accroché aux flancs de l’étouffante pinède du Pichiour, sans eaux glougloutantes et avec des pourcentages loin d’être véritablement infinitésimaux.
Il y a de nombreuses façons d'arpenter Finges. Après trois week-ends en selle, nous ne les avons pas encore toutes épuisées.
Chemin poussiéreux cerné d'épineux, chaleur (déjà) étouffante et petites maisons blanches accrochés aux flancs environnants : Viva España ?
Le Grossi Wasserleitu de Varen, on l'a déjà fait. Et plutôt trois fois qu'une, uniquement « jeudredi » passé.
En revanche, le Bisse-Neuf, son pendant « welsch » coulant vers l'Ouest, lui, n'avait plus vu nos roues cramponnées depuis... plus d'une décennie.
D'ailleurs j'avais oublié qu'il recelait quelques pièges à aborder avec les yeux ouverts et à vitesse réduite.
Le Pichiour, traversé une première fois, mais pas sur le bike, donc ça ne compte pas.
Des panneaux de cohabitation que l'on retrouve de plus en plus au bord des chemins du Vieux-Pays. Décidément, il n'est jamais trop tard pour bien faire.
Après un aller et un retour à peu près horizontaux, nous entrons finalement dans le vif du sujet avec ce nouvel « aller » en pentes moins douces.
La remontée du Pichiour, même en mode « assisté » requiert pulsations, conviction et attention de tous les instants.
Notre deuxième traversée du Pichiour sera la bonne : sur un pont de bois dénué de garde-corps, même avec un cintre de 80, ça passe tout de suite mieux.
25° à l'ombre ... et le Pichiour en offre finalement moins que sa vaste pinède pourrait le laisser supposer. Du coup, ça sue !
Vu comme ça, on a un peu de mal à croire, que la semaine prochaine, ici-même, il va neiger.
A force d'avaler du D+, on finit par voir émerger un pâturage familier.
Cordona downtown dans son écrin provisoirement en manque de feuillages.
Le fameux col de Malvoisie franchi, nous tentons l'habituelle ascension vers Couvimir. Sans succès ! Dès les 1'500 mètres atteints, ça patauge et ça patine.
La piste impraticable ? Essayons directement via le « wanderweg », clairement plus pentu, mais aussi, mieux exposé.
Au début, ça sent bon. Ca pulse, mais ça sent bon.
Ensuite, assez rapidement, ça pioche à nouveau. Heureusement, la rectiligne de Dare est censé descendre à notre rencontre.
Du coup, nous finissons par nous croiser.. et découvrir son nouveau tracé amélioré. Décidément, c'est la journée des poissons ET des bonnes surprises.
Déjà qu'il y avait à peu près zéro lacet jusqu'au Gulantschi...
... avec son tracé retravaillé, ce n'est plus seulement un singulier « wanderweg » rectiligne, c'est carrément un pousse au crime.
Pour la deuxième et dernière fois de la journée, nous avons le Haut en point de mire.
Le Gulantschi et ses ravages de l'hiver 2018 atteints, nous optons pour une plongée vers la vallée.
Dare, Dare, même !
Après les pieds mouillés et la neige de mi-coteau, nous y retrouvons avec bonheur, poussière et chaleur.
Une semaine plus tard, même endroit, même heure. Si ça n'était pas du bike, on aurait pu pensé à du Patrick Bruel.
Le virage « jockerless » de Grogrü : autrement plus impressionnant en live qu'en photo.
Petite prière au dieu VTT, en ce début de week-end pascal : « Donne-nous notre pin et, surtout, notre chemin quotidien »
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