C’est bien évidemment un privilège de pouvoir concilier travail et passion. De parvenir à joindre l’utile à l’agréable. De pouvoir démarrer de son pas de porte pour se rendre, juste le temps nécessaire, sur son lieu de travail, puis d’enchainer avec une belle demi-journée de VTT, immédiatement à proximité.
Du coup, que dire, si, en prime, vous avez la possibilité de rajouter une véritable « private session » sur « Tsenelle », le tout nouveau « Flow Trail » du Verbier Bikepark, enchainé avec le meilleur morceau de « Vertigo » ?
Peut-être, juste, merci la vie !
Alors, certes, il faut avoir la chance de vivre « au bon endroit ». Il faut aussi avoir une activité professionnelle souple et conciliable, des passions adaptées à son environnement et une petite dose d’inspiration (ou de chance) pour choisir le timing parfait. Comme, par exemple, la semaine où les remontées mécaniques ont fermé, le jour où la météo a choisi d’être fraiche, mais radieuse et la période où les chemins viennent d’être ré arrosés par Dame Nature, retrouvant ainsi un peu de leur grip évaporé durant l’été.
Après, y a plus qu’à pédaler et jouer avec les déclivités rencontrées.
Après un petit détour « professionnel » et un gros « K » de D+, place aux choses sérieuses.
La « moins aisée qu'il n'y parait » remontée de l'alpage, et accessoirement, piste de la Chaux.
Après une brève engueulade (avec un sauvage pas local) et une demi-heure de pulsations bien senties, le Col Brunet est sous nos roues...
... et le chemin de crête qui le relie au départ de « Tsenelle »...
... avalé sans sourciller.
Nos week-ends se suivent, mais leur « Bike Park » ne se ressemblent pas forcément.
A côté de l'ancestrale et rugueuse piste de la Rinderhütte, la juvénile « Tsenelle » fait figure d'adolescente à la peau douce.
Tracée avec intelligence, elle est toujours accessible, malgré ce que son amoncellement d'épingles pourrait laisser penser.
Evidemment, comme sur les chemins, sur les pistes, plus encore, le vélo suit le regard.
Alors, plutôt que d'admirer les panorama, même s'il est splendide....
... gardez toujours un oeil sur la trajectoire et un doigt sur vos leviers.
Après avoir avalé « Tsenelle » avec délectation, l'arrivée dans « Vertigo » prend un peu des allures de choucroute garnie.
Y a à boire et à manger ...
... mais aussi, à lâcher pour faire passer.
Dès que vous avez compris son mode d'emploi, la « noire » la plus célèbre de la vallée, devient parfaitement comestible.
Si l'automne est à nos portes, les myrtilliers, eux, l'ont visiblement déjà entr'ouverte.
Voir d'où l'on vient et savoir où l'on va. Deux principes essentiels à une vie équilibrée (Equilibre également utile pour faire du VTT).
Si les Combins ont encore les yeux une peu « collés » par les récentes intempéries, les nôtres, sont désormais grand ouverts.
Et c'est clairement une bonne idée. Ou alors, « Vertigo » ne s'appellerait pas « Vertigo ».
Quand la crête cumule panorama, tricot à mailles serrées et déclivité adaptée, elle peut clairement postuler au « Crampon d'Or » de Suisse VTT.
Un peu creusé, déjà trop desséché, mais malgré, toujours aussi gratifiant à tricoter : de « Vertigo », voilà le meilleur morceau.
Et de notre belle vallée, cet inédit cliché.
Repère de chasseurs, mais aussi, désormais, plaisir de bikers, les Mintzet gagnent en visiteurs ce qu'ils perdent en tranquillité.
Au « Vertigo » lower section, aujourd'hui, nous préférons les plus beaux Mayens de la vallée.
Que ceux qui prétendent que les 100 jours alpés sont inaccessibles, cette année, viennent ici, leur troupeau, faire brouter.
S'il y avait du brouillard et de la pluie, on pourrait croire à une publicité pour « Big Mountain ».
Panneau d'autant plus approprié, qu'il est, ici, de toute façon, difficile d'aller vite.
Nos adrets bientôt transformés en chemins méditerranéens ? Peut-être, si tous les étés commencent à s'inspirer des qualités de ce beau millésime 22.