Après un premier coup de semonce hivernal, voilà que novembre joue, lui-aussi, aux « indiens ». Si son entrée en matière s’était révélée fraîche et neigeuse, ce mois de l’année « qui ne sert à rien » nous gratifie à son tour d’un remarquable épisode doux et ensoleillé. Bien aidé par des courants en provenance du sud, il ne lui aura fallu que quelques jours pour faire reculer la première neige de l’automne et assécher la plupart des versants en adret.
Du coup, pour la véritable « der des der » de notre saison 2021, nous avons jeté notre dévolu sur une « petite » Vallée Express, également prénommée « Vertigo » par ceux qui s’y sont frottés, pour rajouter du piment et de l’adrénaline à la longue liste de nos sorties aussi électriques qu’éclectiques. Monument de la vallée, cette noire très intense reste une sacrée gageure à enquiller dans son intégralité. Alors, même si nous avons, une fois encore, dû y faire quelques « pieds », boucler l’année VTT avec le plus gros « morceau » de la région était particulièrement approprié avant de repasser par les stands pour une petite séance de réglages.
La semaine prochaine, je peux pas rouler, j’ai billard !
Il est temps que je rende au RSV (Réseau Santé Valais) le morceau de titane et les huit vis qu’il m’a généreusement prêtés pour épauler ma clavicule depuis maintenant un peu plus d’une année.
Le dernier kilomètre de D+ de la saison ? A VTT, c'est sûr ! A pieds ou à skis, rien n'est dit.
En attendant de ressortir les lattes, on va déjà commencer par tenter d'apprivoiser les restes de fraîche tombée la semaine passée.
Repoussée par les assauts de foehn au-dessus des 2'000 mètres, cette première neige tente désespérément de s'accrocher à la moindre parcelle ombragée.
Du coup, la boue semi dégelée (la pire) fait office d'entrée de notre menu du vendredi.
Même la neige redurcie et la glace sont moins traîtresses à rouler.
Changement de versant pour un prévisible changement de programme.
Sans surprise, la crête du « Mintzet », profitant du soleil du matin, est à peine humide.
Son tortillard retravaillé par les équipes d'entretien, n'en est que plus jouissif à rouler.
Sous l'oeil bienveillant de la « Crête d’Inyai », enquiller sa superbe série de lacets bien dessinés est un pur régal.
Malgré, ou à cause, de sa terre légèrement humide, l'adhérence y est parfaite.
La neige et le bain de boue initial ne sont rapidement plus qu'un mauvais souvenir...
... et le Mintzet d'en-Haut remonte à notre rencontre à bonne allure.
Peu importe, tant qu'il reste du dénivelé à avaler.
A commencer, par celui menant à son voisin de l'étage du dessous, le Mintzet d'en Bas.
A peine moins sinueux, mais plus ombrageux et plus racineux, son chemin demande un poil de doigté supplémentaire...
... et quelques notions de schuss pour être enquiller dans la sérénité.
Tous les jours jusqu'au dernier, le bonheur restera dans le pré.
Et celui du Mintzet aime faire les choses en grand. A commencer par des lacets ouverts et accueillants.
Mais l'appel de la forêt de l'Arbaray bien aidé par les effets de la gravité nous empêchent d'y prendre racine.
Le gros morceau de notre descente débute dans la douceur, à tous les sens du terme ...
... avant de se mettre à sinuer à tout va ...
... et à plonger « dri ba ».
Hésitant souvent entre chemin pédestre et dévaloir...
... il ne donne jamais rien. Ni lacet, ni abords rassurants, ni rochers adhérents.
Ah si, pourtant. Il donne le sourire à ceux qui parviennent à en maitriser les pires tourments.
Même si, entre rocher et torrent, il vaut mieux ne pas choisir et souvent filer droit.
Le dernier virage d'un saison à crampons ...
... et le dernier (pas Ferrero) rocher avalé.
See You In 2022 !
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