Ça y est, cette fois, l’automne est là, et bien là !
Dimanche dernier, nous avons changé d’heure, mais nous avons aussi changé de saison. L’été indien est allé se réfugier dans des contrées plus méridionales, cédant la place, chez nous, à une saison froide qui s’est empressée de prendre ses quartiers. Premières gelées nocturnes, neige en moyenne montagne et soleil de plus en plus rasant, le corollaire d’un automne finissant fait désormais partie des ingrédients notre menu « bike ».
Pas de quoi, évidemment, pour nous empêcher de rouler, mais assez pour imposer une mise à jour de notre logiciel. Parmi les nouvelles variables qu’il faut désormais intégrer, une heure de départ retardée, un choix d’itinéraires de proximité, un « top » limité en altitude et, point essentiel, une situation en adret. Si ce n’est pas là la définition exacte du vilain anglicisme « Home Ride », ça commence furieusement à y ressembler, pour ce qui me concerne, en tout cas.
Si on devait mesurer l'avancement des saisons à la longueur des ombres, je dirai, qu'on se rapproche gentiment du solstice d'hiver (45 jours).
En attendant, une fois de plus, il est Midi, sur notre piste d'ascension et, accessoirement, à l'horloge officielle.
Les Combins en voisins ...
... et le Bec (des Rosses) en gardien...
... ne nous privent pourtant pas d'une première sortie « blanche ».
Adret VS ubac, illustré par l'image.
A une ascension de plus en plus « collante » ...
... nous préférons une plongée de tous les dangers. Après avoir testé, au premier lacet, la solidité de ma clavicule récemment réparée...
... nous délaissons la boue du chemin, en phase de dégel et hyper traitresse ...
... pour privilégier ses bas-côtés herbeux et (à peu près) adhérents.
En perdant de l'altitude, la boue « dégelante » laisse sa place à la boue « tout court » ...
... et l'adhérence du chemin retrouve des caractéristiques que nous maitrisons.
Enfin, « maitrisons » est peut-être un poil ambitieux. « Savons gérer avec précautions » serait plus approprié.
D'ailleurs, j'ai rarement été aussi heureux de retrouver les ancestraux pavés qui mènent aux Siés.
Non concernée par les récentes chutes de neige, la partie inférieure de notre descente ...
... reste ce qu'elle a toujours été : tortueuse et pas toujours pavée de bonnes intentions.
C'est galant de me tenir la porte, mais je ne suis pas sûr que le cintre de mon Kenevo soit compatible avec une ouverture aussi réduite.
Pas aussi pressée de retrouver l'ombre de Lourtier que de rendre à son propriétaire, ce vélo de « supermarché » ?
A vélo de bûcheron, chemise à carreaux ! A la prochaine sortie, on rajoute une scie et une hache ?
Tout l'art de savoir adapter son bike à la couleur de son environnement ...
.. et le choix de ligne, à l'adhérence précaire de pavés élimés.
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