Lauchernalp, Hockenalp, Kummenalp, Restialp, Faldumalp et Tutti Quantalp !
Ce n’est plus un été indien, c’est un été tout court ! Un été sans fin !
Six mois de « belle » saison, et il y en a encore du rab, maintenant que novembre a déjà glissé son pied dans la porte entrebâillée.
On pourrait s’en inquiéter ?
Ou s’en alarmer ?
On peut aussi, tout simplement, en profiter.
Et c’est ce que nous avons choisi de faire en retournant au pays des « Roitschäggättä » et des « Tschäggättä », ces monstres aux masques de bois et aux peaux de chèvres qui peuplent le Loetschental, une fois la saison de carnaval revenue. En attendant que ces éphémères créatures, censées effrayer, défilent à nouveau, au lendemain de la prochaine Chandeleur, nous avons profité du réseau de sentiers tracés sur l’adret de cette vallée « magique » pour rajouter du VTT à une saison qui n’en finit pas de nous régaler.
Si le Loetschental a réaménagé ses « wanderweg » pour les inclure dans le prometteur « Valais Alpine Bike », il ne les a ni dénaturés, ni aseptisés, pour autant. Cela reste du « Vélo de Montagne », avec juste ce qu’il faut de rabotage pour que les tronçons trop cassants ou trop exposés ne passent à pieds.
Deuxième escapade « loetschentaler » en 5 jours ? Ce n'est plus de la passion, c'est carrément de l'amour.
Une première ascension sans « Luftseilbahn » méritait bien une courte descente « test » sur la toute nouvelle piste de Tilgi.
Cap à l'ouest, toute ! Si le Restipass est désormais hors d'atteinte, son village éponyme, Restialp, et l'habituel chapelet d'alpages qui nous en séparent ne semblent attendre que nous.
A commencer par Hockenalp et son « wanderweg » lisse comme la peau d'un bébé.
Ensuite, même si l'orange est mis, ça passe encore bien, sur un chemin nettement moins aseptisé que le précédent.
Le « Valais Alpine Bike » version « roots » ? Non, juste un « vrai » itinéraire de Vélo de Montagne.
Même si le bétail a désormais « désalpé », les difficultés du chemin sont encore bien présentes.
A commencer par un revêtement « mal pavé » et un profil déversant.
Déversant, mais aussi, localement étroit et exposé (au vide).
Même « retravaillés », certains passages restent acérés.
Et, pour la remontée finale sur Kummenalp, pas de lacets aménagés ...
... mais toujours ces ancestraux pavés à forte déclivité qui finissent par nous forcer à pousser.
A partir de Kummenalp, ni d'arrêt « Gasthaus », ni de piste à notre menu, mais un « Färdanbach Wandwerweg » inédit...
... parfois ombrageux ...
... et souvent tortueux.
350 mètres de dénivelé à rajouter pour nous hisser jusqu'à Restialp ? Simple formalité quand on est épaulés par Herr Brose.
Rrestialp-Faldumalp : trail « magique » avec vue panoramique sur une vallée qui ne l'est pas moins.
L'approche du Dornbach reste ce qu'elle était : tourmentée et, localement, engagée ...
... mais l'infâme pierrier qui avait eu raison de mes ligaments n'est désormais plus que terre meuble, douceur et volupté. Merci aux initiateurs du « Valais Alpine Bike ».
Même la remontée vers Faldumalp dispose d'une passerelle aménagée ...
... et de nombreux rochers rabotés.
Avec plus de reconnaissance et un peu de conviction, elle n'est pas loin de passer intégralement « sellée », (en « assisté).
Pas très adepte de religiosité n'empêche pas d'en admirer les lieux de culte, en particulier quand ils sont aussi singuliers.
La « Ferden Highway » : le chemin qui va bien pour terminer l'itinéraire.
Chemin, ou plutôt « loetschentaler Wanderweg ».
La piscine municipale de Ferden très respectueuse des incitations fédérales en matière d'économie d'énergie et de température de l'eau ? A priori, oui !
« Highway » en matière de largeur, « Marteau pilon » en matière de revêtement. Ferden ne renie jamais son origine.
Et localement aussi dépourvu de ponts qu'une autoroute génoise.
