Même semaine, même région et (à peu près) même programme. Après le Nanztal, mardi, le Saflischtal, samedi. Enfin, une partie du Saflischtal, parce que les infrastructures routières qui reliaient ce magnifique vallon au Binntal ont, elles aussi, été sérieusement mises à mal par les laves torrentielles de ce début juillet historique. En effet, à l’heure où j’écris ces lignes, il n’existe plus de ponts permettant de franchir la Lengtalwasser et d’accéder au Saflischtal depuis l’Est.
Autre ressemblance avec notre dernière escapade haut-valaisanne, en optant pour la descente forcée directement dans la vallée de Conches, à partir de Furggerchäller, le fameux alpage sur lequel est prévu la mise en place de milliers de panneaux solaires moches , nous avons découvert une kyrielle de nouveaux chemins. Si nous avons rapidement abandonné l’idée de rouler le « tsâble » qui plonge en apnée immédiatement à partir du col, la traversée des « Unnergrabe » et « Riedgrabe », permettant de rejoindre Firsitte, nous a ensuite permis de déguster un cocktail de « Wanderwege » pas piqués des verres. Allant du râpeux au sirupeux, du pétillant au piquant, sans forcément toujours passer par la case modération, généralement recommandée en matière de descente raisonnée.
A l'aube d'une nouvelle belle journée en selle et en Haut-Valais.
Ca pique et c'est odorant. Le parterre de chardons bleus qui nous accueille à Stafel marque aussi, pour quelques heures, notre « tournage » de dos à la civilisation.
Enfin, seulement quand « mes » anges gardiens d'Air Zermatt seront partis jouer plus loin avec leur bruyant coléoptère.
L'ami JP, en mode « tracteur-laboureur » dans la rugueuse remontée initiale du Rundweg de Rosswald.
L'émergence sur la crête de Fleschbode propose un panorama assez bluffant sur tout ce beau Haut-Valais qu'on tant de plaisir à parcourir avec nos roues cramponnées.
Sentier avec vue sur un des plus bel ouvrage d'art de Suisse, le très caractéristique Ganterbrücke.
L'éprouvante ascension des pistes de ski de Fleschhalte est, cette année, égayée d'innombrables prairies fleuries comme jamais.
Jusqu'au départ du chemin menant au Saflischpass, rien n'est véritablement donné. Mis à part les puls' et la sueur.
Le plus divin de tous les chemins alpins ? Ce n'est rien de l'écrire, il faut le rouler. Surtout depuis son récent et judicieux réaménagement.
Brochette de 4'000 pour un dernier regard vers l'Ouest.
Désormais, c'est cap à l'Est.
« Bikable » comme jamais, le chemin menant au col du Saflisch n'est désormais que régal du pilote et bonheur des yeux.
Que l'Inneri Nanzlicke de mardi semble tout proche grâce au zoom du petit APN Sony.
Y aura-t-il un itinéraire sans neige ni pieds mouillés cette année ? On peut sérieusement commencer à en douter.
Faire du JP avec le JP. Fleurs au premier plan et « biker » souriant dans le champs.
Depuis le réaménagement du chemin pédestre, la traversée des différents torrents le coupant se passe désormais intégralement en selle.
En 2024, le bonheur est encore et toujours dans le pré. Mais dans le pré fleuri, printemps (très) arrosé oblige.
L'approche finale du col, encore plus « sellée » que lors des éditions précédentes.
C'est important de toujours conserver un doigt au « kazou ».
Fletschhorn, Mischabel, Weisshorn/Bischhorn, la trilogie « 4000ème » de tous nos fonds de clichés de de début de journée hors-norme.
Enfin, avant l'heure du grand basculement dans le somptueux Saflsichtal.
2562 mètres et, désormais, le royaume des neiges éternelles ? Certains effets du fameux réchauffement climatique m'échappent ils autant qu'à ceux qui nous l'ont annoncé ?
Petit « Rock Slab » improvisé.
Et dire qu'ici, bientôt tout sera défiguré par de hideux panneaux solaires et/ou leurs infrastructures de chantier.
Du coup, profitons de ce bel endroit pendant qu'on le peut vraiment.
Le dernier névé de l'année ? A force le l'écrire, sortie après sortie, ça va peut-être finir par arriver.
Quand le Binntal dévoile ses premiers sommets, rouler ou admirer, il faut choisir, sur un chemin, certes toujours divin, mais aussi, de plus en plus tortueux et étroit.
Du coup, l'idée de rouler le pré redevient d'actualité.
De l'autre côté de cette arête dentelée, c'est le Mattital, puis le Chummibort et, ensuite, l'Italie.
Piste retrouvée pour une courte remontée, vers Furggerchäller, l'alpage « condamné » à produire de l'électricité faussement appelée verte.
Paissez, paissez braves bovidés, avant d'avoir à « bouffer » de l'infâme panneau au silicium.
Un Breithorn revêtu de vert. Une vision dont les jours sont désormais comptés.
Furggerchäller fera-t-il encore longtemps le bonheur partagé des vaches, des parapentistes et de bikers inspirés ? Rien n'est moins sûr.
Voilà ce qui s'appelle rentrer dans la vallée de Conches sans passer par la case Binntal.
Sur le papier (enfin l'écran) de la carte nationale, ça s'apparentait à une bonne idée.
Mais dans la réalité, tout s'est avéré rapidement beaucoup plus compliqué.
Dévaler un « tsâble » avec marches d'escalier peut s'avérer très compliqué quand on n'est pas un rondin de bois coupé.
D'où l'idée de changer de côté des vertigineux frères Grabe, « Unner » et « Ried ».
Même si l'exercice est localement du genre exposé...
... la suite de la plongée s'avèrera bien inspirée.
Regagner Brig en restant sur la rive gauche du jeune Rhône ? Encore une option à oublier avec tous les ponts que juillet a arraché, cette année.