Si cette trilogie de l’adret bagnard fait partie de nos itinéraires traditionnels, l’état de ses chemins après « l’événement » du 17 avril restait incertain. Incertain, mais moins hasardeux que beaucoup d’autres itinéraires du Vieux-Pays, grâce à notre connaissance des lieux et des personnes chargées de l’entretien du réseau pédestre. Deux atouts qui nous permettaient d’envisager une sortie moins « boisée » que redoutée.
La prévision s’est finalement à moitié confirmée sur le terrain et la tétralogie de chemins que nous avions prévue a dû se résoudre à ne rester qu’un trilogie.
Si la plupart des chemins bagnards de moyenne montagne sont déjà bien dégagés, à défaut d’être définitivement débarrassés des stigmates laissées par cet incroyable retour d’hiver après l’heure, certaines pistes forestières sont encore totalement impraticables. Empétrées dans un mikado géant d’arbres brisés ou carrément déracinés, elles ne peuvent, pour l’heure, clairement pas être intégrée dans un itinéraire VTT, à l’instar de la route de la Combe de Montagnier qui nous a privé de la première « Dent » de la saison 2025.
Mais, en attendant que les bûcherons fassent leur part de travail, on peut déjà commencer par féliciter et remercier les responsables du réseau de chemins pédestres, pour l’incroyable boulot qu’ils ont déjà entrepris.
Papotages pour un nouveau matin en chemin.
Une fois les 2000 mètres atteints, le papotage est remplacée par le pataugeage.
Ils sont tops ces sacs à dos avec antenne 5G intégrée. Avec eux, t'as toujours du réseau.
2200 mètres : la partie roulable se rétrécit inexorablement ....
... mais pas encore au point de nous forcer à faire pied, ni à rouler sans admirer.
Toujours plus à l'étroit, mais encore et toujours en selle.
Ceci dit, à un moment, ça devait forcément finir par arriver. 2250 mètres pour un 2 mai, c'est cadeau !
La Chaux : sandwich froid pour un casse-dalle avec vue (imprenable).
Histoire d'éviter de se (re)mouiller les pieds, pour attaquer notre descente, nous choisissons de couper par le pré.
A pré fraîchement déneigé, pré intégralement « crocussé », début mai oblige.
Concerto pour deux Rise(s) et un sentier.
Le tortillard du Grenier de la Chaux : toujours un bon plan malgré son revêtement redurci par le non-hiver.
Dire qu'ici même, il n'y a même pas 15 jours, il y a avait plus d'un mètre de neige fraîche semble tenir de l'affabulation. Et pourtant, c'est vrai.
A Orbea bien né, ligne parfaite souvent trouvée !
L'unique bouquet de violettes de note journée. Une occasion à ne pas manquer pour faire une photo du JP, à la JP.
L'entrée dans le Charrières entre ses pittoresques chalets perchés.
Tant qu'on est sur le pré, ça devrait bien se passer. C'est dans la forêt toute proche que ça pourrait se corser.
Sinuer, c'est forcément inné quand on nait Rise LT !
Petit basque deviendra grand, pourvu qu'on le monte avec passion.
Changement de programme et de direction pour une transition incertaine vers Clambin et son célèbre chemin de la Dent.
Si le chemin (touristique) a déjà été parfaitement dégagé, la piste (forestière) montre d'emblée des signes de contrariétés.
Contrariétés qui virent rapidement à l'impossibilité.
Re-transition vers les Mayens de Sarreyer, nettement plus épargnés en matière d'arbres renversés.
A défaut de « Dent », que diriez vous d'un petit « Varjai » ?
Pas de « Dent » ne signifie pas forcément pas de « Racines », à condition de multiplier les transitions.
Un « Racines » particulièrement ravagé au sortir de notre non-hiver 2025.
De la neige à la canicule de mai, il n'y a qu'un adret et 1000 mètres de dénivelé.
Défoncé, exposé et écrasé (de chaleur), en matière de sens de l'accueil, le « Racines » ne fait pas vraiment dans la demi mesure.