Depuis le début de ce singulier printemps 2024, nous nous évertuons à trouver des journées à peu près sèches pour rouler. Depuis le début de l’été météorologique, le défi reste le même, mais la cadence s’est simplement raccourcie. Depuis le début du mois de juin, nous nous attachons simplement à dénicher quelques heures un peu moins pluvieuses pour faire du « bike ».
Dis papa, c’est quand l’été ?
Tais-toi et patauge !
Pour nous adapter à la nouvelle donne météorologique, nous nous sommes résolus à choisir un itinéraire dominicial de proximité, nous permettant de rapidement nous replier en cas d’arrivée impromptue d’une nième averse hebdomadaire. Malgré le timing serré, comme nous avons la chance de vivre dans une vallée « bike friendly », nous avons quand même pu faire découvrir à nos amis canadiens de passage les charmes de quatre chemins de sa rive droite.
Rive anciennement appelée « adret » à l’époque où il y avait encore du soleil dans notre ciel.
Vert-Jaune-Gris : le drapeau officiel du printemps 2024 ? Vert, comme les pâturage, jaune comme les pissenlits et gris comme un ciel rempli de sable du Sahara aujourd'hui, mais plus habituellement, de nuages.
Oui, mais, au moins, il fait sec. Et ça, par les temps qui courent, c'est déjà drôlement appréciable.
Les Winter, père et fils, sut notre premier chemin du jour, le tortillard des Plannards.
You Rocks, Guys ! Même si Chris, le père, doit commencer à lutter pour parvenir à suivre son fils, Ethan.
Le rare avantage que je vois à toutes ces pluies récurrentes : sur ce revêtement légèrement humide, le grip est vraiment parfait.
Malgré ça, le rythme imposé par les « Crazy Canucks » est difficile à suivre.
Mais, peu importe le rythme des « autres ». Ne confondons jamais vitesse et précipitation. A VTT, c'est rédhibitoire.
« Full Gaz » Ethan, aussi à l'aise dans le roulant que dans le technique.
Business Is Business ! Même en vacances à l'autre bout du monde.
La Dent et son « Flowy Snake », un antipasti de choix pour un menu dominical très « singletrackeux ».
Chris lâché par son fils Ethan ? Qu'importe le rythme quand le style est là.
Ride Young or Ride Big ? Les deux, c'est encore mieux !
Quand on en connait tous les secrets, le « Snake » est clairement plus facile. Mais pas forcément plus rapide.
Y aurait (presque) un rayon de soleil. C'est carrément un dimanche à marquer d'une pierre blanche.
Le « Snake » n'est pas seulement ondulant et sinuant. Il est aussi, localement cassant et/ou racineux.
« Snake Charmer », est-ce vraiment un métier ? Oui, mais alors, plutôt à Marakech, sur la place Jemaa el-Fna.
Je ne suis pas vraiment fan de reptiles, mais ce « Snake » est quand même drôlement sympa à rouler.
La Dent « Lower Section », comme un petit air de Vancouver North Shore. La pluie quotidienne en moins.
C'est « roots », c'est « old school », c'est « rough », mais qu'est-ce que c'est « funny » à enquiller « with family ».
La Dent « Lower Section Exit » : le « Levo Challenge » ne connait toujours pas de vainqueur.
Après la Dent, une autre « Lower Section ». Celle du célèbre « Racines ».
Racines, mais pas que. « Rocky » aussi. Pas de quoi déstabiliser l'ami Ethan.
Même le « Steep » ne lui fait pas vraiment peur. Reste plus qu'à voir la suite, « the exposed turns ».
Dans cette optique, même s'il peine à le suivre, « Daddy Chris » garde toujours un oeil sur son fils.
« No Fear, No Brakes ? ». Enfin, si, forcément un peu des deux. Même les « Crazy Canuks » sont des humains.
Mon Levo pourrait presque rouler ici tout seul, tant il connait chaque caillou et chaque racine de ce rugueux chemin.
Alors, ils roulent comment ces Treks Turbo Levo 3 ? Pas si mal, non ?
The Last Dry Trail For The Winter Family. Demain et les jours prochains, c'est menu TMB et neige molle jusqu'aux genoux.