Rise To Mille

C’est l’histoire d’une sortie « alibi ». Une sortie destinée à tester peut-être le plus attendu de tous les E-Bikes nés en 2024 : le deuxième millésime du déjà très célèbre Rise d’Orbea, dans sa déclinaison LT. Et pour essayer un nouveau bike, le mieux est encore de choisir un terrain connu, voire archi connu. Parce qu’essayer un nouveau vélo sur un terrain inédit, ça revient à essayer autant le terrain que le vélo.

Et en matière de terrain (archi) connu, le célèbre Col de Mille, se pose là, bien au centre de mon champ de vision, chaque matin quand j’émerge des bras de Morphée. De Mille, j’en connais (bientôt) chaque lacet, chaque pierre et, pas loin de chaque racine. En y ajoutant les sensations distillées, édition après édition, par mes différents « Levo » successifs, le dernier né de la firme basque de Mallabia ne pouvait qu’y montrer ce qu’il a vraiment entre les roues.

Résultat N°1, j’ai (presque) tout adoré de ce « New Rise ». A commencer par son assistance, bien calibrée entre petit et gros assisté, sa géométrie incroyablement réussie, sa maniabilité immédiatement perceptible et sa vivacité toujours partante, mais jamais déstabilisante. Pratiquement un sans-faute, à l’exception, peut-être, de son poids, plus proche des 21 kg que des 18 annoncés dans la plupart des magazines « dopés » à la publicité Orbea. Mais un « surpoids » qu’on oublie très vite une fois à son guidon, tant son homogénéité et son accessibilité vous mettent immédiatement à l’aise et vous invitent à hausser le rythme.

Résultat N°2, lundi matin, va falloir que j’ai à nouveau une petite discussion avec mon banquier…