TCPODR pour « Tournelle/Croix de Cœur/Plannards/Oindu/Dent/Racines ».
Six chemins, c’est mieux que rien !
Si ce billet aurait très bien aussi pu s’intituler « Un dernier adret avant la mousson », c’est parce que le programme de notre journée ne s’est finalement par articulé, sur le versant opposé, du côté du Col de Mille. La crainte du verglas et de la boue de gel/dégel nous a favorablement incité à changer nos plans en dernière minute.
Encore beaucoup d’intéressés, au départ du petit téléphérique de Sarreyer, en ce dimanche matin, dernier jour sec annoncé. La fin de saison incite clairement les passionnés à multiplier les sorties avant de, provisoirement, troquer les roues cramponnées contres des joujoux mieux adaptés à la glisse hivernale.
1600 mètres de D+ : une journée de repos comme on les aime.
Foehn sur les Combins, semaine prochaine, rien de bien !
Le « Bunny Up » expliqué aux nuls.
Le gris est mis, mais la journée n'est pas terminée. Le soleil va peut-être finir par gagner.
Le menu du jour : plusieurs kilomètres d'horizontalité à s'enfiler dans le cornet. Qui va s'en plaindre ? Sûrement pas nous !
Pourquoi user deux pneus, alors qu'on peut en user qu'un seul. Le caractère « rapiaz » de l'ami Jean-Alex se vérifie même sur le vélo.
Du gris, du blanc, mais aussi de l'or. De plus en plus d'or de mélèzes.
Le « grupetto » à l'assaut de la section montante de « Chôtatai ».
Regarde, c'est fastoche comme tout le « wheeling » à une main.
Le chemin de crête de Savoleyres, point culminant de notre itinéraire ?
Presque ! Ne reste que quelques mètres à escalader pour accéder au col de la Marlènaz.
Quelques mètres, dont certains ne sont clairement pas piqués des vers.
C'était une bonne idée d'éviter le tronçon courant en versant nord. Ca évitera de ramener 3 kilos de boue qui n'avaient rien demandé jusqu'à Siviriez.
Pads On & Mode « Descente » enclenché !
Le chemin de la Tournelle débute tout en sinuosité et en onctuosité.
Avant de retrouver un caractère beaucoup plus turbulent.
Tout le contraire du chemin « interdit » de la Croix de Coeur, qui lui respire la sérénité.
Une sérénité fort agréable à rouler surtout lorsqu'on est dispensé de pédaler.
Fin de section en mode « slalom » parallèle.
Je n'avais encore jamais vu quelqu'un aborder le tortillard des Plannards en version « Full Gaz ». Eh bien, c'est aussi bluffant que fumant.
L'atterrissage aux Esserts est de moins en moins secouant, grâce à ces pierres, judicieusement placées.
Pierres que l'ami Jean-Alex n'a sûrement pas ressenties, vu la vitesse à laquelle il les survole.
L'entrée dans une Dent desséchée et poussiéreuse comme jamais. Attention à la précarité de l'adhérence pour ceux qui ne disposent pas (encore) de Schwalbe « radiaux ».
En revanche, ceux qui les ont choisis n'ont plus qu'à se concentrer sur le choix des lignes.
« Nose Wheelie » à la sauce virage ouvert et vitesse de dingue.
Le tronçon final de la Dent « On The Bike » ?
Première fois « ever » que je vois quelqu'un le passer (presque) sans faire pied. Chapeau Monsieur Gruzelle !
Le Racines « Lower Section » en version ravagée est-ce encore un dessert ? Oui, mais seulement si vous avez le pilotage affûté nécessaire.