Les contingences logistiques encore et toujours bien présentes nous ont, à nouveau, incité à choisir un itinéraire local. Mais, même si nous avons déjà multiplié les sorties dans la vallée, Bagnes est vaste, et ses chemins « bikables » plus nombreux qu’on ne le pense.
Comba Plâne 2024, c’est aussi l’histoire d’une baguette de pain rustique, née durant la nuit du 23 au 24 août, dans les fours de la boulangerie-pâtisserie de la Poste, à Verbier. Une baguette rustique qui n’avait rien demandé à personne, et qui s’est retrouvée embarquée, bien malgré elle, dans un aventureux périple de 32 kilomètres, quasi intégralement en chemins.
Rapidement exfiltrée de la tentaculaire station bagnarde, elle a d’abord été hissée jusqu’aux 1900 mètres des Planards, avant de gravir encore un palier supplémentaire, jusqu’aux 2200 mètres de Bâcombe et de sa « planie ». Ramenée en douceur vers la Croix de Cœur, elle s’est ensuite littéralement envolée vers Savoleyres, puis le Col de la Marlène, et enfin, non sans mal, jusqu’à l’étonnante cuvette perchée de Comba Plâne, point culminant de sa singulière journée. A partir de là, la suite de ses aventures s’est principalement déroulée grâce à la gravité. D’abord via le tortueux sentier flirtant avec les à pics du Merdenson, jusqu’aux bien nommées « chutes du Bisse », puis reconduite de force vers les Planards, elle a découvert avec un certain bonheur les charmes de son sympathique tortillard plongeant sur les hauts de Verbier. Après une pause fraîcheur particulièrement méritée du côté du Carrefour, elle a finalement été remontée jusqu’à Clambin pour dévaler le « flowy » et désormais non-interdit chemin du « Oindu », avant d’enquiller avec l’incontournable « M.A.C » de la Dent.
Finalement, après presque 6 heures de sac à dos, elle a terminé sa journée sur la table d’une salle à manger dans le charmant village de Sarreyer, but initial de son achat matinal.
A l'infâme goudron de la route de la Croix-de-Coeur, nous préférons entamer notre journée sur le revêtement terreux et cabossé du chemin du Bry.
Même une fois les Planards franchis, toujours pas de goudron à notre menu du samedi matin en chemin(s)
Roulez toujours « casqués », vous n'aurez jamais à le regretter.
Pas de « Chôtatai », pourtant toute proche, pour notre remise en route d'après casse-dalle, mais la poursuite de notre ascension vers Savoleyres....
... enchaînée avec une douce transition « single-trackeuse » vers la star de la région ...
... la pulpeuse Marlène et son col particulièrement « bikable ».
Nous sommes à bout touchant de la fin du mois d'août, et l'herbe reste toujours aussi verte, où que se porte le regard.
Deux vallées, mais un seul Valais.
L'amie Marlène est toujours aussi proche de son panoramique voisin, Pierre (à Voir).
Dans le genre « déversant », le chemin tracé au pied Pierre (à Voir) ne fait pas forcément que semblant.
Et comme il fait aussi étroit et sinueux, en deuxième langue, mieux vaut toujours garder un oeil bien concentré sur son singulier tracé.
Un tracé qui finit un peu comme celui du tunnel du Gothard un week-end d'été, congestionné et fastidieux à traverser.
Les aménagements « casseurs » de vent et de corniches. Sûrement utiles en hiver, pas forcément très esthétiques en été.
Chemin de la Pierre à Voir. Tous ceux qui connaissent l'ami JP, comprendront.
Bouquet de fleurs mérité pour les derniers mètres d'une ascension qui ne donne jamais rien jusqu'à son point d'inflexion.
Belle vallée, même si ses hauts son un peu cabossés avec ce singulier millésime 2024.
Ressortir de la vaste cuvette de Comba Plâne demande quelques aptitudes pour le slalom très « spécial ».
Les Combins en (presque) voisins ...
.... et Verbier pratiquement sous ses pieds. Ou roues, mais ça rime moins.
L'entrée dans l'ondoyant chemin plongeant vers les Chutes du Bisse reste toujours un peu rugueuse et aérienne.
Mais une fois le premier éperon rocheux franchi, son sinueux tracé retrouve une place de choix dans une succession de prés perchés.
Du Moléson, on y voit ma maison ! Autre lieu, autre déclinaison.
Entre monts et vallées.
Chemin « perché », un jeu clairement d'actualité entre St-Christophe et Merdenson.
Ici, tous les lacets à gauche ont deux utilités. 1. Permettre au chemin de désescalader avec une certaine douceur. 2. Vous éviter d'avoir apprendre à voler.
Quand ils sont aussi « jockerless », aucun lacet ne doit être raté. Sous peine de grand plongeon vers les eaux boueuses du célèbre Merdenson.
Chemin en sursis, n'est que le prénom, pour certains tronçons de celui-ci.
Accrochés à la « dérup », par ses racines, ou par les crampons de ses roues.
Entre ciel et pré perché....
.... il faut toujours savoir rester concentré.
Quand l'ombre de la forêt fait du bien, c'est que les chutes du Bisses ne sont plus très loin.
2024, l'année de toutes les fleurs, qu'elles qu'en soient leurs variétés.
Retour sur le toujours sympathique tortillard des Planards.
Régulièrement parcouru, jamais déçu.
Le clou de la plongée ? Ou la plongée sur le Clou ? Clairement les deux !
Marche après marche et lacet après lacet. Plonger c'est aussi savoir patienter et sérier.
Transition (très) herbeuse pour aller visiter le (chemin) voisin d'à côté.
Un voisin qui aime également bien « marcher » aussi régulièrement que nécessaire.
Fin d'itinéraire sur l'incontournable M.A.C. de la Dent. Le dessert après le dessert, après le dessert.
L'art du tricot expliqué par le cliché.
Racines après racines, et, mailles après mailles. Tricoter, c'est avant tout savoir gérer.
Résultat de la journée, toute l'exigence du travail bien fait.