Pour notre seconde escapade valdotaine de l’automne 2007, nous avions jeté notre dévolu sur un parcours en boucle autour de...
Quitte à passer au balcon la période de culte à la consommation effrénée, aussi naïvement appelé fêtes de fin d’année,...
2ème AlpTT « officielle », après le Demècre 02, cette rando a réuni, finalement « autour » et non pas...
Pour la première rencontre annecéo-valaisanne de la saison, nous avions choisi d’aller oxygéner nos crampons sur un terrain « neutre », à...
Cette phrase anglaise très connue aurait pu être écrite pour cette petite station valdotaine. Il suffirait de la traduire dans la langue de Dante : « piccolo è meraviglioso », pour qu’elle devienne le slogan de St-Rhémy-Crevacol. Après en avoir longtemps entendu parler, j’ai finalement eu l’occasion de traîner mon snowboard de l’autre côté des Alpes valaisannes, sur le versant sud du col du Grand-St-Bernard, juste à la sortie du célèbre tunnel routier du même nom. Arrivés sur place, la première impression est assez mitigée : une station inférieure lovée dans un lacet de la route internationale, un télésiège qui passe au-dessus de la galerie couverte, et une piste qui passe au-dessous, entre les piles de béton. Ca n’incite pas immédiatement à l’enthousiasme béat. Pourtant, vous avez tort. Les atouts de Crevacol ne sont pas au niveau de la station inférieure, mais plutôt sur les hauteurs. Dès l'approche de la station intermédiaire le charme commence à opérer : quelques splendides bâtisses de pierres sèches, typiques du Val d’Aoste, disséminées entre les courbes d’un relief harmonieux et doux, vous souhaitent la bienvenue. Certaines sont abandonnées, d’autres sont la propriété d’heureux autochtones ou d’autres encore ont été transformées en restaurant d’altitude. Vous n’aurez pas le temps de vous imprégner de l’ambiance chaude et sereine des lieux.