«Der Weg ist das Ziel »
Quelles que soient les raisons d’aimer la selle, la sueur, la poussière, les cailloux, et la façon de les mettre bout à bout, l’important n’est jamais le but, mais le chemin. Surtout quand il est partagé.
Et du chemin on en a fait plus que de raison en ce splendide vendredi venté et assisté. Comme des perles qu’on enfile, on a additionné les belles sentes et les divins chemins pour tracer une splendide arabesque entre le toujours appréciable village perché de Jeizinen et Tschärmilonga, à l’autre extrémité de l’un des plus « bikable » coteau de la rive droite.
Fäsilalpu-Niwenalp. Niwenalp-Bachalp. Bachalp-Oberu. Oberu-Guggerhubel. Guggerhubel-Tschärmilonga. Tschärmilonga-Guttet. Guttet-Brentschen. Brentschen-Ergisch. Ergisch-Erschmatt. Erschmatt-Bratsch. Bratsch-Metje Hus. Metje Hus-Niedergampel.
12 chemins et un plaisir commun : rouler, rouler et encore rouler.
Peu importe d’où l’on vient, quand on sait où l’on va !
La redoutable partie finale de la montée vers l'alpage de Fäsilalpu : presqu'une formalité avec le « E ».
Les premiers hectomètres d'une longue journée sur la terre.
La belle traversée vers Niwenalp : comment ne pas se réjouir de la retrouver, saison après saison ?
Pieds mouillés et/ou vêtement maculés : le quotidien de notre printemps 2018 en selle. Vivement l'été !
Ciel échevelé par la bise et panorama d'exception.
Le labyrinthe d'enclos de Niwenalp : je ne sais pas comment font les moutons pour trouver le bon.
Par contre, pour la fontaine magique (avec boissons en libre service), c'est facile, c'est juste devant le chalet superbement réaménagé.
Le courte mais rugueuse MAC d'entrée dans le vallon de Bachalp : toujours un challenge malgré notre fréquentation assidue.
Mais ensuite, surprise. Si la neige a beaucoup fondu, il en reste encore largement de quoi faire une belle tartine.
Bon, mais déjà, par rapport à notre dernière incursion, cette fois, c'est un peu plus facile de trouver le pont.
Le « raidard » d'Oberu : même en Levo, il ne donne rien.
Tu pourrais lever la tête et sourire à la vie ? Euuhhh, j'aimerais déjà juste arriver à respirer.
Un fond de vallon ravagé par les avalanches et, au milieu, quelques petits chalets miraculeusement épargnés. Le savoir-faire ancestral expliqué aux nuls.
Bien assisté, tout finit par passer... Ou presque.
Sec et bien tracé. Ca change de notre dernier passage, ici-même, sans chemin.
Oberu est pratiquement en vue.
Tu t'es vue quand t'as bu ?
Et non, tout le contraire, un beau chemin partagé.
La Obere Guggerhubel Highway : un pur bonheur en « assisté ».
Pic nique de mi journée avec maxi vue. Y a pire dans la vie.
Les petites et fragiles pyramides du Horlini enfin complètement dans la « boite ». Il aura fallu toute l'ouverture d'esprit du 24 mm.
C'est bôôôô la vie en Levo !
Bel effort, mais mauvaise branche. La suite de l'itinéraire est juste dans ton dos.
La plongée d'Oskar : un long « free schuss » gaz en grand. Ou quand la métaphore est un art.
Etonnant, Tschärmilonga compte toujours plus de chalet ... au printemps qu'en hiver.
En route pour le charmant petit tourniquet de Guttet.
Feschel-Brentschen : presqu'impensable sans « E ». Surtout en branche retour.
L'Illgraben fume, la caravane passe.
On aborde toujours le charmant Brentschen-Engersch, le coeur battant et le souffle court.
La « EE » highway (Engersch-Erschmatt) : divine, c'est juste le prénom.
Espiègle, facétieuse et turbulente, les pseudos les mieux adaptés.
Le Bratsch Rocky Garden, pas forcément plus secouant en électrique qu'en musculaire.
Ce serait presque le contraire.
Pour aller plus haut, aller plus haut
Ou l'on oublie ses souvenirs
Aller plus haut, aller plus haut
Se rapprocher de l'avenir
L'incontournable arrêt buffet de la toujours accueillante Metje-Hus : au menu bière et cerises, sans Kriek.
Désaltérés, mais pas rassasiés de chemins pour autant.
Ecrasé de chaleur, mais toujours virevoltant, Niedergampel et son toboggan.
L'oeil ouvert et le pilotage léger...
... probablement, la meilleure façon d'aborder ses infâmes pavés.