Rare zone du Vieux-Pays francophone n’ayant pas encore connu la visite de nos VTT, le vallon d’Arbaz (vallée de la Sionne) s’est finalement laissé séduire par nos inconscientes motivations printanières. Souvent envisagé, mais jamais entrepris, l’ascension de ce vallon, parmi les plus sauvage du Valais, nous a valu quelques heures d’efforts intenses, mais surtout quelques surprises neigeuses plus importantes que prévues….Site de recherche sur la dynamique des avalanches l’endroit, pourtant proche de nombreuses aggloméraitons, est étonnamment isolé et fort justement réputé difficile d’accès. Une seule véritable piste d’accès, peu de sentiers dignes de ce nom et un dénivelé plus que conséquent, le menu de ce dimanche s’annonçait particulièrement copieux. La réalité dépassa toutes les prévisions….
La piste initiale permettant l’ascension de la partie inférieure de la vaste combe fut un véritable casse-pattes : longue, sinueuse, incroyablement escarpée, et cerise sur le gâteau, recouverte de gravier concassé, glissant et instable. Pourtant, une fois l’entrée en matière courageusement avalée, le plat principal se révéla plus coriace encore. Le single-track en pente douce devant délicieusement nous emmener vers la source de la Sionne oublia d’être au rendez-vous et son remplaçant au caractère abrupt et plutôt furtif nous imposa une mémorable séance de sherpas à travers les interminables névés ruisselant des flancs de la Creta Besse au Sex Noir.
La banlieue d’Arbaz par un beau dimanche du mois de mai. Les flancs déplumés de Berguges trahissent d'emblée la vocation hivernale de l’endroit.
Vermenala : un nom qui coule sur la langue comme les gouttes de sueurs sur les tempes du Vttiste résolu à ne pas mettre pied à terre.
Totem dédié à la recherche scientifique, le pylône de mesure de l’ENA-Valais marque un nouveau palier dans l’augmentation de la déclivité... « Quand on ne peut plus, on peut encore » proverbe alpavistien.
Deylon 1671 : fin des affres de la terrible piste et esquisse d’un début de single-track prometteur.
Journée de dupes : le sentier aguicheur se révèle rapidement insurmontable sans un laborieux exercice de portage.
Après la pénible traversée du principal dévaloir à avalanches, nouveau rendez-vous foireux. Le chemin sensé nous emmené vers les hauteurs de Donin a décidé de mettre en valeur son caractère furtif.
C’était sans compter avec l’altitude et la mauvaise orientation des flancs Est du Sex Noir. A l’approche des premiers contreforts du Chamossaire, l’omniprésence des névés nous donne l’occasion d’améliorer à nouveau nos dispositions de sherpas.
A force d’obstination et de persévérance nous finissons par retrouver la trace du sentier invisible.
La perspective d’échapper à l’antipathique vallon et d’accéder enfin aux appétissants plateaux de Donin redonne le moral aux valeureux sherpa-vttistes.
L’accès au Pas de Mimbré restera finalement bien trop neigeux et engagé en rapport avec notre équipement estival.
La descente du sentier à VTT se révèle extrêmement gratifiante après une escapade aussi peu roulante. Pourtant les vertigineux apics bordant l’étroit tracé ne laissent que peu de place à une quelconque euphorie.
S’engage alors une étonnante partie de saute-moutons à travers un dédale de résidus neigeux.
Nouveau renversement de situation. Nos roues s’orientent résolument dans la même direction que les eaux tumultueuses de la Sionne. Direction l’alpage de la Combaz via un single enfin coopératif.
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