Première du nom, cette Golette TT a connu son baptème de l’air, de la terre et des rochers en ce deuxième dimanche d’août. Reprenant l’appellation du légendaire col-goulet qui permet de passer du haut des piste de la Creusaz sur les Marécottes vers la cuvette de Salanfe et les eaux turquoises de son lac, cette rando VTT en a également repris l’itinéraire… L’endroit est depuis longtemps connu et couru par les adeptes de ski-alpinisme et les fervents d’escalade, mais probablement peu, voire pas de Vttistes, hormis notre G.O. du jour lors de ses reconnaissances, n’y avaient déjà posé les crampons de leur bike. Cette « carence » est désormais corrigée.
10 minutes de piste, 10 minutes de montée, 10 minutes de single-track, 10 minutes de poussette, 10 minutes de grimpée impossible, 10 minutes de portage, 10 minutes d’escalade, 10 minutes de désescalade, 10 minutes de pause, 10 minutes de descente hyper-cassante, 10 minutes de transition, 10 minutes de remontée, 10 minutes de full-gaz, 10 minutes de route forestière. Si vous écoutez les commentaires de notre GO, tout dans cette rando dure 10 minutes … Au final, comptez quand même entre 30 et 40 fois cette unité de temps pour boucler le parcours et rejoindre le village de Mex au-delà du Col du Jorat.
Course au parcours hors-normes, La Golette TT peut d’ores et déjà être classée parmi les événements incontournables de la saison VTT. Dorénavant, il y aura ceux qui l’ont faite, et ceux …. qui prieront pour ne jamais devoir la faire. Avant de prendre votre décision, réfléchissez bien et surtout prenez le temps de regarder toutes les photos de cette sortie, jusqu’à la dernière ….
La pente s'adoucit, les difficultés techniques s'amenuisent et le rythme augmente.
Même si certains passages restent chauds à négocier, chacun savoure la descente vers Salanfe à son rythme et selon ses compétences .
Pouti un peu (beaucoup) désarçonné par les nombreux pièges du début de la descente retrouve instantanément tout son entrain dès que le chemin permet de lâcher les freins.
La vue du versant opposé, prochaine difficutlé de notre itinéraire, ne parvient pas à nous gâcher le bonheur d'une descente désormais devenue plus conciliante.
Le rythme de la descente augment et les eaux turquoises du lac de Salanfe occupent bientôt l'intégralité de notre champs de vision.
L'ultime tronçon de descente est apprécié à sa juste valeur après cette nouvelle difficulté imprévue.
Le changement de versant s'effectue en passant le mur de béton du barrage. Une alternative bienvenue pour courtcircuiter les copieux poucentages du single-track qui monte du vallon de Van.
La terrasse de l'auberge de Salanfe n'ayant pas réussi à nous inviter à un arrêt-coca, c'est dans la foulée que nous attaquons l'ascension du Col du Jorat. Dès les premiers mètres, les langues s'allongent et le groupe s'étire. Chacun tente de surmonter à son rythme cette nouvelle difficulté.
Si l'état du chemin est irréprochable, sa déclivité reste importante et chacun doit puiser au fond de lui-même pour trouver les restes d'énergie nécessaires à son ascension.
Le versant nord du col offre des décors digne de la chaîne des Dolomites.
Beaucoup plus à son aise dans cette seconde descente, plus roulante et plus rapide, Pouti ouvre la route, full gaz.
Le meilleur moment de la journée ?? Après le réveil aux aurores évidemment :o))