Les week-ends « panachés », durant lesquels mes passions hivernales, le ski de rando, et mes amours estivales, le VTT, s’entremêlent, débutent parfois en mars, mais sont habituellement l’apanage du mois d’avril. L’incroyable redoux de ce début d’année, 15° en plaine aujourd’hui, et les médiocres conditions d’enneigement au-dessous de 2’000 mètres, ont fait en sorte que ce sympathique rapprochement ait lieu, cette fois, à la mi-janvier déjà.
Dérèglement climatique généralisé ou simple aléa météorologique? Qu’importe, on ne va pas bouder notre plaisir, surtout quand on a la chance d’avoir, à proximité de chez soi, de magnifiques spots, adaptés à chacune de ses activités préférées, avec, en prime, l’occasion d’offrir à sa nouvelle monture 2011 , son le baptême du feu.
La traversée de la forêt de Finges, dans l'ombre de l'Illhorn, une entrée en matière très hivernale.
Une mise en jambe glaciale avant un changement de versant salutaire.
En trois lacets, l'ascension du vignoble d'Unter Licthen nous ramène au printemps.
Chateau Lichten, une divine appellation qui évoque quelques agréables souvenirs à nos papilles [à bon entendeur...] , et, accessoirement réveille rapidement nos mollets endoloris.
Ici JP, même pour le jour de ton anni', je te conseille de filer droit.
Si, si, on est bel et bien le 16 janvier.
Oupps ! Juste pas ! Nouvelle monture, mais le moteur est resté le même et le SRAM 2x10 ne fait rien pour aider à la manoeuvre.
Pourquoi aller jusque dans le sud de la France, alors qu'on a tout ce qu'il faut sous la main ?
Herbes sèches, dalles de granit tièdes et douceur printanière : avril sur le coteau de Guttet ? Non, ici au printemps, les cigales vous brisent les tympans pendant que la sueur vous pique les yeux.
Pivot Mach 5.7 millésime 2011 contre vieux madriers tannés par le soleil et les ans ? Pourquoi choisir, je garde les deux.
3 petits kilomètres de bitume et, déjà, l'appel du singletrack redevient le plus fort. Ca doit être dans nos gènes.
L'Ober Rotafen wanderweg est toujours aussi étroit et sinueux, mais comme les arbres qui cherchent à l'étouffer n'ont pas encore leurs feuilles, la visibilité y est meilleure et, conséquence directe, notre vitesse plus grande.
Rester bien en appui sur la carre amont, laisser légèrement déraper et gérer sa vitesse... Ah, non, m...e, aujourd'hui c'est vélo. Se tenir en arrière, doser le freinage de l'avant et viser la ligne de pente. Finalement, c'est presque pareil.
La Baljen Classic en hivernale intégrale. Une course parmi les plus exigeante de tout le massif alpin... ou presque.
Grâce aux ravines occasionnées par notre récent automne "hivernal", même en lâchant le cintre, y a plus moyen de sortir du chemin.
Au concours du premier nuage, aujourd'hui encore, il n'y a que des perdants.
Même mis à mal par les pluies, le single officiel de sieur JP, reste le single officiel de sieur JP.
Soleil d'hiver et single d'exception pour bikers hors-saison.
L'appel des cîmes enneigés VS l'attrait des chemins. Après à chaque saison, sa passion, météo oblige, désormais, c'est à chaque jour son amour...
The Last Bugne. Jambes lourdes et double plateaux ou pas, ce n'est encore pas aujourd'hui qu'elle va avoir notre peau.
Les cailloux mouvants des éboulis de Finges sont toujours aussi traîtres, mais recouverts d'une fine pellicule de givre, ils sont carrément vicieux. Parfait pour rester concentré jusqu'à la fin de rando.