Petit concerto pour un lundi de Pâques à la météo incertaine.
Premier mouvement : freddo, umido e ripido.
Gelées matinales et ciel voilé pour une ascension toujours aussi revêche, abrupte et, météo pascale oblige, humide en ce lundi chômé. La route de Chemin reste un morceau de choix pour entamer une rando de début de saison.
Deuxième mouvement : piatto e soleggiato.
Le retour à des pourcentages inférieurs à deux chiffres coïncide avec l’arrivée annoncée du soleil et de la douceur. Le délicieux contournement du Mont-Chemin par l’Ouest, via le hameau des Ecoteaux, est aussi panoramique qu’apprécié par des mollets encore peu aguerris aux dénivelés positifs.
Troisième mouvement : caldo, storto e discendente.
Lorsque le premier single joue en «sol» majeur sur un versant adret rapidement réchauffé qui s’emplit de vie et de gazouillis, la partition est incontestablement plus facile à jouer sans fausses notes. Où quand le changement de versant devient changement de saison, et le changement de revêtement, changement d’activité.
Quatrième mouvement : stretto, ondulato e grezzo.
L’habituel sentier surplombant la Dranse et la voie des TMR reste une pépite aussi gratifiante qu’exigeante pour regagner Martigny-Croix en évitant la route principale du Grand-St-Bernard. Virolets, épingles, marches, falaises, sans oublier quelques remontées cassantes pimentent un exercice que d’aucun aurait pensé plus ludique et descendant.
Quoi de mieux qu'un petit "vert" pour entamer un lundi matin encore frais, humide et viticole.
Quand est-ce que les constructeurs de passerelles vont enfin penser aux bikers qui roulent avec des cintres d'adulte ?
Le temps d'un sourire avant celui, prochain, des cerises.
Le bisse du Guercet déserté par ses habituels randonneurs du 3ème âge : une agréable et bucolique mise en jambe en pente douce.
Après la première prise d'altitude, un second single, plus forestier et plus exigeant nous emmène...
... jusqu'au premier lacet de la toujours redoutée route du village de Chemin.(Pour les observateurs avisés, sachez que ce panneau d'interdiction concerne les piétons et non les cyclistes)
5 kilomètres plus loin, 600 mètres plus haut et une séance de jardinage plus tard nous émergeons aux Ecoteaux en même temps qu'un soleil qui a mis du temps à se réveiller.
Si le malheur est dans le prêt (subprimes, dettes d'état), le bonheur, lui, est dans le pré, comme chaque saison.
Douceur revenue mais limite des chutes de neige toute proche, témoin d'un dimanche de Pâques aux tisons.
Changement de versant pour un changement de saison.
Le vert devient ocre, l'humidité, poussière et le gris du ciel, un beau turquoise.
Il n'empêche, notre chemin descendant prend de plus en plus de liberté avec sa déclivité.
Du coup, les shifters shiftent, les pignons couinent et certaines dents grincent.
Contresens pour un cliché volé à son altesse Le Catogne.
Souvenirs communs des chemins muletiers du Haut-Atlas...
... ou rêves éveillés de parcs naturels nord-américains.
Terre d'ardoises et printemps retrouvé.
Fourches caudines pour biker McAskillien ?
Si vous voulez, mais ça passe aussi bien en baissant simplement un peu la tête.
Quelques tronçons mis à mal par la rudesse de l'hiver, mais déjà "retapés" ...
...un long secteur en forme de montagnes russes...
... quelques zones à la verticalité envahissante ...
... et un ou deux passages pour randonneurs hollandais égarés.
Chronologie d'une longue transition descendante, perchée une petite centaine de mètres au-dessus de la Dranse et de la voie TMR.
Descendante, descendante, c'est vite dit !
Vous vous êtes essuyés les crampons avant de grimper sur mon balcon ?
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