« Croix de bois », une ascension étouffante de chaleur malgré l’altitude. « Croix de fer », un single à damner un « whistlerien » pur souche. « Si je mens, je vais en enfer », on en était si loin qu’on aurait pu penser que les portes du paradis sur terre (et sur cailloux) étaient grandes ouvertes pour nous en ce vendredi de canicule. Le chemin descendant de la Croix de Fer sur l’alpage de Catogne ne nous était pas inconnu, mais la plongée sur le village de Trient, via le Pas des Moutons, longtemps interdite aux VTT, vaut son pesant de gouttes de sueur. Panorama, tracé, revêtement, difficultés, tout y est associé pour donner la banane à n’importe quel biker adepte de chemins alpins.
Panoramique, mais surtout là où vous pouvez vous permettre de quitter la trace des yeux, ludique, sans jamais donner dans la facilité, joueur, sans (presque) jamais vous prendre en traître, tortueux, sans jamais vous faire tourner en bourrique et technique sans jamais se montrer insurmontable, c’est plus qu’un chemin, c’est une « perle » comme le massif du Mont-Blanc en est bien trop avare en matière de bike.
Je ne suis pas un grand fervent des ubacs sombres et froids, mais y a des matins caniculaires où leurs atouts sont indéniables.
Le bassin de compensation des Jeurs : quelques hectomètres de goudron, qui ont l'avantage d'être horizontaux, sur un itinéraire bardé de pour-cents.
A propos de pour-cents, ceux offerts par la remontée de la "bleue" de la Grand Jeur, sont localement du genre bien teigneux.
Teigneux, mais pas au point de faire perdre le sourire à notre gazelle préférée.
Sourire, sourire, OK, mais pour le moment j'essaie déjà de respirer.
Le leitmotiv du jour : des aiguilles et du mollet.
Le bonheur est encore et toujours dans le pré, surtout quand celui-ci est posé sur les hauteurs panoramiques du col des Possettes.
Retour sur la terre surchauffée...
... et la caillasse aride...
... pour nous élever vers le Col de Balme...
... et rentrer en Suisse, pardon en Valais.
Autre leitmotiv de l'été 2013 : des pâturages couverts de fleurs, conséquences d'un début d'année aussi froid qu'humide.
Des pour-cents et de la piste.
Des "pour-dix" et du chemin.
L'odeur de l'écurie (valaisanne) redonne de l'entrain aux gazelles.
Reste un "petit" problème, plus très blanc, mais froid et humide, à gérer.
L'herbe est toujours plus verte ... chez soi...
... quelles que soient les difficultés qu'il faut surmonter pour y accéder.
Et dire qu'on pourrait être en train de dévaler l'autoroute des Herbagères en slalomant entre les groupes de "tourneurs" du Mont-Blanc.
Allez ! Les derniers mètres avant le col...
... sont forcément aussi les plus exigeants.
Toujours pas mal de névés, mais un menu radicalement plus descendant.
T'as essayé de rouler sur le mur du barrage d'Emosson ?C'est super fastoche, il fait au moins 10 mètres de large.
Si j'avais su, j'aurai pris mes Logic...
... et mon piolet.
Tu t'es vue quand tu souris ?
Mmmmhhh, ça sent le lâcher de feins.
La Catogne Express comme si vous y étiez.
Un mois de beau temps auront suffit à évaporer toute l'humidité d'un versant pourtant réputé humide...
... et acide, si on en croit la profusion de rhododendrons qui y ont élu domicile pour l'été.
Quelques coups de pédales nous éloignent de la cuvette de Catogne.
Direction, le Pas des Moutons.
Même s'il faut rejouer du shifter droit pour y accéder.
Heureusement que j'avais pas piscine aujourd'hui...
... car ce chemin est juste aussi sublime...
... que provisoirement rectiligne.
Bon, et si on se décidait à descendre un peu ?
Juste le temps d'admirer le célèbre glacier du Trient et je m'y colle.
Miam, miam, mon revêtement préféré.
L'alpage des Tseppes, version gaz en grand..
... et épingles pour C'dale d'un autre siècle.
Ferme la porte, ça sent l'attaque par l'intérieur.
Ah non, notre Vale préféré est encore dans le S précédent.
Plongée en apnée dans une mer d'air chauffée à blanc.
Ne manque plus que le bruit du moteur.
Un peu d'ombre mais, surtout, une chaleur de plus en plus étouffante, liée à notre rapide perte d'altitude.
Toujours pas de traces de moutons, mais du bon gros raidillon bien défoncé.
Qu'est-ce donc que ces trois misérables escaliers terminaux après tous ces kilomètres de marteau-pique.
Le célèbre canapé du Café Moret à Trient : son moelleux et sa bière sont aussi appréciables après une rando VTT qu'après une sortie à skis.
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