Vous connaissez la corvée des courses du samedi ? Oui ? Mais avez déjà pensé au plaisir de « la » course du vendredi ? Non ? Alors les quelques lignes qui suivent devraient vous intéresser.
Choisissez un but pas trop éloigné pour tenir compte d’une météo estivale décidément capricieuse.
Optez pour un itinéraire ni trop long ni trop dur, pour garder en réserve quelques coups de pédales en vue de « la » sortie dominicale hebdomadaire.
Privilégiez un site grandiose pour vous convaincre que vous-aussi, comme l’Oréal, vous le méritez.
Et enfin, dégottez quelques single-tracks panoramiques, ludiques et/ou légèrement techniques pour rester constamment ébahi ou concentré, et par conséquent incapable d’imaginer que vous pourriez passer vos vendredis à travailler pour amasser de l’argent plutôt que des sensations positives.
Vous commencez à penser qu’on a qu’une seule vie et que c’est peut-être dommage de ne passer qu’à la perdre pour la tenter de la gagner ? Alors, vous êtes peut-être, vous aussi, mûrs pour partir à l’assaut, un de ces prochains vendredis, du petit circuit alpin autour de la Croix de Fer, via Trient, les Jeurs, le col des Possettes et enfin le col de Balme.
PS. Méfiez vous quand même, vous risquez d’être surpris de voir que vous n’êtes pas le premier à avoir découvert que cette nouvelle philosophie de vie est aussi enrichissante que le modèle privilégié par notre sacro-sainte société de consommation.
Le secteur de la Grand Jeur : ses pistes permanentes de descentes ou ses raidillons bien corsés, tout le paradoxe d'un spot selon la pratique choisie.
Le single de l'Aiguillette des Possettes, panoramique par excellence et par conséquent très prisé des randonneurs. A proscrire pour le bike durant les week-ends d'été.
Monsieur Mont-Blanc daigne même émerger de ses nimbes pour notre arrivée.
Retour sur pistes pour finir de nous élever vers notre but de la (demi-)journée : le col de Balme.
Une ascension localement aussi rocailleuse que le caractère de la célèbre et ancestrale tenancière de la cabane franco-suisse.
Petit coca malgré tout avant d'attaquer la plongée vers l'alpage des Herbagères via le chemin du TMB, interdit aux bikes.
Hormis quelques tronçons de caillasse mouvante et piégeuse, le chemin est large et roulant.
Seules les profondes rigoles destinées à canaliser les eaux de pluies, peuvent poser problème, surtout en cas d'inattention.
Vert dominant, névés coriaces et K-way de rigueur tendent à prouver que l'été, le vrai, n'est pas encore au rendez-vous de juillet en montagne...
Une fraîcheur certes désagréable, mais insuffisante pour nous faire bouder notre plaisir.
D'autant qu'à l'approche du fond de la vallée, l'air se réchauffe au fur et à mesure que le single rétrécit.
Le secteur forestier inférieur est moins caillouteux, mais plus gras. L'adaptation technique s'y fait instinctivement et en douceur.
Bénéficiant d'autant d'humidité mais de plus dechaleur, à basse altitude, la nature déborde actuellement de vitalité.
Un ponceau éternellement provisoire, en raison des avalanches, pour traverser le Nant Noir. Toujours mieux que de se mouiller les pieds.
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