Après les chèvres de Plan Sevéreu, vendredi, les moutons du Trient, dimanche. Décidément, voilà un week-end placé sous le signe du bike et des petits ruminants herbivores. Sauf qu’en réalité, de moutons nous n’en avons pas croisés. Nous avons seulement emprunté leur célèbre « Pas », qui relie l’alpage français de Catogne à son cousin suisse des Tseppes. Par contre des chèvres (ça doit être la saison) nous en avons une fois encore rencontrées un troupeau complet. Autant dire que les paquets de biscuits au graines de courges n’ont, une fois de plus, pas survécu, littéralement engloutis par une curiosité doublée d’une voracité légendaire.
Pas trop dénivelé, 1’100 mètres, pas trop long, 20 kilomètres, ce circuit transfrontalier, autour de la Tête de Balme, reste un menu de choix en matière de « petite » balade du dimanche pour jambes encore fatiguées. Pourtant, si son D+ est certes raisonnable, il n’en est pas pour autant dénué d’une série raidards bien saignants, disséminés tout au long d’un parcours au profil d’escaliers.
Mais, finalement, qu’importe la somme de pulsations, de souffle et de douleurs, quand le point culminant de l’itinéraire vous donne accès à une aussi somptueuse descente que celle qu’empruntaient les troupeaux de moutons, en transhumance franco-helvétique.
Décidément, Paris Hilton doit avoir le don d'ubiquité. Elle et ses copines sont partout en ce moment.
Piste bleue pour une tranquille ascension forestière... ou presque.
Pile, c'est Emosson et son Bel Oiseau.
Face, c'est le grand Blanc et ses petites soeurs Vertes.
Cliché typiquement "JPéiste" pour une cabane du Col de Balme qui pointe enfin le bout de son toit.
Quelques câbles disgracieux, mais un panorama toujours exceptionnel.
Le dernier raidard, français, sur le point d'être vaincu.
Cadrage bizarre, pour un retour en Suisse virevoltant.
Pas de plongée directe vers Trient, mais une nième et dernière bugne, à notre programme.
Le Col de Balme et son incontournable névé. Il ne fond donc jamais ?
Encore du raidard, mais suisse, cette fois. Ca se voit tout de suite, à l'état du chemin...
Que la difficulté soit exagonale ou helvétique, il est toujours hors de question de mettre pied à terre.
Etonnant crosiement avec l'allemand Sebastian Huber, le 3ème du X-Alps 2015, parti de Salzbourg, il y a pile une semaine et en vol (ou marche) pour Monaco.
Les 2'277 mètres du col sans nom. entre la Croix de Fer et l'Arolette nous ouvrent enfin les portes d la descente finale.
Même s'il sert localement de cours d'eau, le chemin qui plonge vers l'alpage de Catogne, reste un petit bijou alpin.
A condition de ne pas se laisser avalerpar l'une ou l'autre de ses rigoles traîtresses et défoncées.
La petite cuvette naturelle de Catogne : aussi délicieuse en été, qu'en hiver.
Ciel voilé et air bien brassé rendent la température parfaitement supportable.
En chemin pour la transhumance franco-suisse.
Une transhumance localement aérienne. A croire que le mouton ne connait pas le vertige.
Un retour dans le vallon de Trient tout simplement ébouissant.
Cap sur les Tseppes !
Pendant que les Hérens font la sieste, l'étendard veille.
Un chemin qui fil(e) droit...
... mais uniquement d'un lacet à l'autre.
Ma che concentrazione!
Il vaut mieux, parce la plongée sur Trient n'offre pas beaucoup de virages qu'on peut se permettre de rater.
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