Daniel, alias Farenj, notre Steven Spielberg à nous, était bien décidé à nous convertir aux vertus du Jura et des Jurassien(nes). Mission accomplie. A grands renforts de paysages magnifiques, de spots pittoresques, de pistes tortueuses ou de single-tracks appétissants, il nous a entraîné sur son Chasseral avec détermination et bonne humeur. Dans son sillage nous avons dégusté la rosée fraîche (n’en faites aucune interprétation foireuse), la poussière calcaire et les doux pâturages herbeux, mais également un échantillon de produits locaux plus ou moins autorisés suavement parfumés aux arômes de nature et de convivialité.
Soleil, grands espaces et connaissance du terrain ont élevé cette sortie au rang d’événement VTT désormais incontournable. C’était l’épisode I de nos périgrinations jurassiques, mais je crois pouvoir affirmer sans grands risques de me tromper, que l’épisode aura une ou plusieurs suites.
Village de Plagne, samedi 14 septembre 02. Premier casting dans les pâles rayons du soleil matinal : Alain, François (Kaf), JP, Serge, Marc, Daniel (Farenj), Steph de droite à gauche. Dimitri le chien ne sera finalement pas retenu pour cet épisode.
Après un frisquet départ en descente entre Plagne et Frinvillier, la rando entame une sympathique séance de montagnes russes dans les forêts et pâturages des collines de Macolin. Kaf montre la voie dans la rosée matinale.
Encore une clôture, mais passée on the bike celle-là. Après un examen sommaire, JP se lance: exercice technique, sournois et légèrement risqué. Le passage est étroit, la rampe est assez raide et munie de rouleaux mobiles et surtout en cas de raté, la récup' est assuré par les barbelés latéraux.
Le choix de l'itinéraire fait la part belle aux tronçons sur sentiers. La pente y est plus accentuée, les passages parfois plus techniques, mais l'exercice fort apprécié...
Après le sentier technique, l'itinéraire emprunte un somptueux tapis vert en pente douce. En plus l'endroit est superbe, ce qui ne gâche rien.
L'attaque de l'interminable pâturage final, direction l'antenne du Chasseral. Daniel, le GO du jour tout sourire.
Après le sentier technique, l'itinéraire emprunte un somptueux tapis vert en pente douce. En plus l'endroit est superbe, ce qui ne gâche rien.
Même PA ne serait pas perdu... quoi que ... C'est tout droit direction l'antenne de Swisscom... Et bien non, ce serait trop simple. La fin de l'ascension du Chasseral se fera par la crête sud dont la vue sur le Plateau et les Alpes est imprenable
Pause-panorama. L'arrivée sur l'arête sud offre un panorama à couper le souffle (au sens propre et au sens figuré d'ailleurs).
Le single-track de la crête sud, en plus d'être panoramique est ludique et technique. Kaf semble s'y régaler, alors que l'itinéraire classique au fond, paraît bien terne.
Les tronçons roulables alternent avec les tronçons de poussette...
... sauf pour JP qui refuse de s'en laisser compter par quelques pierres fourbes et mal placées.
Le début de la descente emprunte un magnifique sentier taillé dans le flanc nord du Chasseral. Kaf Nose Wheel dans ses oeuvres : nez dans le guidon, toujours tout droit et toujours full gaz. Il n'a presque plus besoin de sa roue arrière pour les descentes ;o))
Serge plus respectueux face à la difficulté, cherche la meilleure trajectoire. C'est pas pour ça qu'il descend moins vite.
Daniel fluide et précis. Le vrac c'est pas son truc. Ca ne l'empêche pas de suivre le rythme de sauvage imprimé par les amateurs de sensations fortes
Alain dont la motivation fait plaisir à voir, poursuit son apprentissage loin du bitume. Deux petites chutes anodines n'arriveront pas à le décourager... M..de! Qui est-ce qui a encore mis toutes ces pierres au milieu du passage ?
Combe Grede : une source bien fraîche, quelques rondins aménagés et une boutanche de bleue. Ravito à la sauce jurassienne. Isostar, Gatorade et consorts ont encore beaucoup à apprendre...
Il y a sûrement plusieurs façons de ressortir de la Combe Grede. Celle proposée par Daniel fait la part belle aux grimaces et aux pulsations. La digestion de la liqueur prohibée commence par une grosse suée.
Au menu viande froide, côtelettes et rœsti maison. Convivialité et bonne humeur sont au rendez-vous, d'autant que la maîtresse des lieux est au diapason.
Après un long retour face à la bise, la descente finale sur La Heutte débute par un sympathique pâturage pour ensuite laisser place à un superbe single-track forestier.