Noël, puis tout l’hiver au balcon, et Pâques au tison. Ce célèbre proverbe imageant les habituels retours de froid du printemps, s’est, une fois encore, révélé presque d’actualité. Presque, parce que finalement, au lieu d’aller à la chasse aux oeufs cachés sous la neige en cette froide matinée pascale, nous avons choisi de ré enfourcher nos bikes pour profiter de la brève accalmie annoncée, associée à la douceur amenée par le foehn, et d’aller encore bouffer de la poussière et du chemin.
Petite rando destinée à « courber » le dîner familial de Pâques, pour les uns, sortie de validation mécanique, pour les autres, rien de bien nouveau sous le soleil. Un énième dimanche ordinaire sur les chemins. Enfin, pas tout à fait ! Si le Grossi Wasserleitu de Varen fait désormais quasiment partie du patrimoine VTT valaisan, les autres « singles » empruntés, d’abord pour revenir vers Aminona, puis pour plonger vers Salquenen, étaient parfaitement inconnus pour nos roues. Et comme nous ne sommes ni sectaires, ni, contrairement à certains de nos compatriotes à l’esprit étroit, décidés à imposer de contingents en matière d’inconnus et de découvertes, nous en avons profités pour passer en revue toute une palette de « wanderweg » locaux, y compris ceux exigeant d’épuisantes remontées pour y accéder.