Quand une idée est bonne, elle finit toujours par s’imposer. Déprogrammé à la dernière minute, le week-end passé, notre tour du Chavalard est immédiatement revenu en haut de notre « ToRide » liste, 7 jours plus tard. En effet, dans l’attente son habituel cousin indien, nous avons mis à profit cette splendide fin d’été « tout court » pour boucler ce tour pas inédit du tout, mais proposant néanmoins une belle brochette de chemins alpins aux roues qui savent les apprécier.
Depuis que nos amis météorologues ont choisi de vulgariser leur jargon pour le grand public, le bulletin météo de 20H00 heures ressemble de plus en plus à une pub pour jeu vidéo. Pourtant, au final, peu importe que ça soit un « dôme de chaleur » ou un « bloc oméga », qui nous gratifie de ce merveilleux temps ensoleillé et chaud, du moment qu’on peut le mettre à profit pour faire du vélo.
Jeu d'ombre et de lumière sur une ascension ....
... qui propose plus de déclivités exacerbées que zones protégées des rayons d'un soleil omniprésent.
Quand M. Grand Château dévoile enfin son ombrageuse face nord, c'est que le bonheur n'est plus très loin de Petit-Pré.
Pourtant pour aller de Petit à Grand-Pré, rien n'est jamais donné.
Surtout quand erreur d'aiguillage rime avec première séance de poussage.
Prochaine difficulté d'ores et déjà répertoriée sur notre itinéraire, la vaste combe nord menant au Col du Fenestral.
En attendant de nous y frotter, profitons déjà de la belle horizontalité d'Euloi, alias Grand-Pré.
Le meilleur secteur de l'itinéraire ? Peut-être pas, mais le plus accueillant de sa partie ascendante, ça oui.
Si, parfois, le bonheur est sur le chemin, c'est parce qu'il a la chance de virevolter dans un aussi beau pré.
Beau cliché! Mais qui ne montre ni la pente, ni les difficultés techniques. Seule, l'attitude du biker, scotché à son ceintre, témoigne de l'âpreté de cette ascension.
Maître JP dans son exercice préféré : la remontée des sentiers.
Tous les mètres d'ascension sont à tenter quand on est motivé.
Tous les mètres, jusqu'au dernier !
L'heure de la bascule ! Même pas midi, aujourd'hui. Démarrer tôt pour éviter la chaleur comporte certains avantages.
Comme celui d'être à l'heure pour le le casse-dalle sommital.
La plongée sur Sorniot démarre tambour battant et caillasse aux tournants.
Du coup, plutôt que de filer à flanc, nous choisissons de basculer dans le versant.
Direction le lac Supérieur, option « drè dans l’pentu ».
En attendant la construction de la piste VTT annoncée, il y a déjà de quoi s'occuper pour tout passer sans faire « pied ».
J'aurai pu titrer « Interlaken », mais « d'un lac à l'autre » ça sonne plus français.
Portrait croisé de deux « Grands ». JP, mon « grand » ami et M. Combin, mon « grand » voisin.
Pour s'extraire de la cuvette de Sorniot, rien n'est jamais gagné. Il faut pulser et lutter, même en assisté.
Le balcon le plus panoramique du Vieux-Pays ? En tout cas, le plus gratifiant pour tous les adeptes de crampons et de guidons.
Un chemin certes facile, mais qui propose des panoramas absolument bluffants.
13H00, la bonne heure pour dévaler dans la bonne humeur. Les piqueniqueurs sont encore à table, et les randonneurs matinaux, désormais, loin du chemin.
Un exceptionnel ruban de terre au pays des falaises.
Rouler couvert, en toutes circonstances. Même si ici plus qu'ailleurs, le casque a de la valeur.
Le tortillard de Lousine ripoliné à pouvoir manger par terre. Rare et terriblement appréciable pour l'enquiller en toute sérénité.