La « Half Mile » version belge, c’est un peu comme notre « demi-Mille » habituelle, mais avec des mots que t’as jamais entendus, des expressions que tu comprends pas, mais qui te font rire, une gestion des trajectoires humides que t’avais jamais vues et une approche des zones de gadoue aussi innée qu’improbable. Bref, c’est comme si tu transportais les chemins alpins au plat pays, mais sans le plat. Tu pédales un peu, tu ris beaucoup et tu pilotes comme si tout était désormais facile et que t’avais débranché ton cerveau.
Et le pire, c’est que si on te demande (gentiment) autour d’une bière ou deux, ou trois, ou quatre, tu signes pour repartir dimanche. Y a pas à dire, le Belge, ça colle, ça pique, c’est contagieux, mais qu’est-ce c’est attachant.
La nouvelle piscine municipale de Bruson a beau nous faire ses yeux les plus doux, aujourd'hui, c'est bike.
Y a pas à tortiller, juste à pédaler.
Le bike c'est fun ... mais parfois ça pique aussi un peu les jambes.
Le chemin de l'âne, c'est l'appellation officielle, pas la légende de la photo.
Un chemin cinq étoiles ...
... avec un grand "Z", comme dans Zénial.
Et aussi de la bonne "bugnasse" qui fait un peu grimacer...
... et parfois aussi, poser un pied...
... pour mieux se relancer.
Au pays des raidards, le dernier est souvent le plus apprécié.
Ciel gris, mais "green" day, comme souvent, le vendredi.
Encore ce satané satellite de la NSA qui n'en finit pas de nous traquer. A croire que la gueule de nos bikes ne lui revient pas.
Les myrtilliers ont déjà revêtu leur pyjama pour l'automne, mais les dents indiquent toujours le midi.
Une fois encore, les menaces du ciel ne parviennent pas à se concrétiser.
Au pays du foehn, le mauvais temps n'a qu'à bien se tenir (à l'écart).
Sourire béat mais contagieux.
Enfin du plat et des Belges qui s'y retrouvent comme chez eux.
C'est quand que ça (re)monte ou que ça descend ?
Cherchez l'erreur ! Bon en même temps, avec deux belges embarqués, c'est plus facile.
Du rouge aux joues, du orange sur les épaules...
... et toujours ce sourire contagieux aux lèvres.
Le plus beau pâturage, ou en tout cas le mieux nommé. Comprenne qui pourra, pardon qui saura.
S'il y avait du son, on entendrait l'imitation du bruit du moteur, faite à la bouche.
Et quand ça monte plus, c'est que ça redescend.
Certaines montagnes russes ont choisi de s'installer au pied du Rogneux, histoire de changer d'air.
L'itre de pierre valaisan expliqué aux ressortissants du plat pays.
Tant qu'il y aura du chemin et des bugnes ...
... il y aura toujours des belges pour se tirer la bourre.
Et tant qu'il y aura des combes et des crêtes, il y aura toujours des parties de cheval à bascule.
Miam, miam, de la moraine glacière.
Verbier peut bien briller, les yeux du biker, sur le chemin restent rivés.
L'Ibis est un oiseau qui ne sait pas voler, mais qui adore carver.
A peine moins d'angle que le grand Matt (Spe' Hunter).
Le tronçon était déjà appétissant, son chemin refait, il en devient juste délectable.
Un Lapierre enfin dans son élément, le caillou.
Verbier a son bike park, le Rogneux son balcon. A chacun ses valeurs, à chacun son chemin.
C'est sûr qu'avec ce sens des trajectoires, ça va tout de suite moins bien.
Le baliseur (re)peint, la caravane (de bikers) passe.
Passe, repasse et soudain trépasse.
La prochaine fois, vire directement ta roue arrière. De toute façon, pour ce que tu l'utilises, elle va pas vraiment te manquer.
... et du turquoise en guise de nouveau ciel.
Les "protec" sont de sortie, la descente finale s'annonce.
La forêt de la Perche en point de mire, et le nez dans son divin chemin.
Deux affamés en quête de nourriture terrestre et sinueuse.
L'appétit vient en mangeant, dit-on. Pour les belges, ce serait plutôt en roulant.
Maitre François (rien à voir avec la brêle de BMC) : du flow et du style (prononcer staile)
Des Formula fatigués, mais une gestion du virage tout en glisse quand même.