(trad. Demi Mille)
Half Mile, Half Day, Half Climb for a maximum pleasure. Petite sortie de mise en train (quatre heures de chemin quand même) pour entamer ce long week-end « assomptionnaire » consacré au VTT. Un alpage au nom de chiffre, un versant que je vois chaque matin en ouvrant les yeux, quelques chemins « bike approved » et d’autres moins. De bonnes raisons et une folle envie d’aller se mettre en jambes (et en bras vu le niveau technique requis) du côté de Mille et de quelques uns de ses mythiques chemins environnants.
Pas de col de Mille, donc, juste l’alpage du même nom (d’où le titre du billet) et trois petits bijoux de chemins. D’abord, le nouvellement repavé Six-Blanc / Payanne. Repavé mais pas aseptisé. Son caractère est toujours entier, ses bugnes toujours retordes et son tracé oscillant toujours aussi sympa qu’exigeant. Ensuite, le Mille / Servay, réputé acariâtre et cassant, mais finalement plus « bikable » que prévu, avec un peu de « niaque » , de mollets et de bras . Et enfin, le toboggan de la forêt de la Perche, phénoménale piste de bobsleigh forestière tombée amoureuse des roues cramponnées dès la belle saison revenue.
Trois chemins et un seul leitmotiv : bike, bike et encore bike.
Et hop, je te "gorette" la trajectoire pour conserver élan et vitesse, les deux meilleurs alliés du pilote de chemin.
On avait pas piscine aujourd'hui ?Bon finalement on va attendre un peu, le nouveau bassin à canons de Moay manque encore d'eau malgré les crabes mécaniques qui y pataugent bruyamment.
Le Six-Blanc / Payanne repavé. Pour une fois que j'ai l'impression que mes impôts servent à quelque chose d'utile...
Repavé, mais pas aplani. La bugne initiale et ses deux lacets sont toujours bien fidèles au poste.
Reste que le judicieux lissage opéré évite d'avoir à chercher une trajectoire passable...
... et permet de se consacrer uniquement à l'exigeant pédalage requis.
Voilà ce que j'appelle un single oscillant.
Oscillant, mais parfois plus exigeant que on pourrait le croire, vu de loin.
Le premier basculement de la journée....
... pour une première descente loin d'avoir été dénaturée par les travaux communaux entrepris.
Dans oscillant, il y a "sciant", non ?
Un soupçon d'horizontalité au royaume des hauts et des bas.
D'horizontalité panoramique, qui plus est.
Bon, cette fois c'est décidé, je retourne dans le droit chemin.
Une courte transition montante et un bref stage de sherpa pour accéder au deuxième bijou de la journée.
Lovely, isn't it ?
Lovely et particulièrement green, comme tous les alpages en cet été béni.
La première des 300 combes à franchir pour rejoindre les flancs du Mont-Rogneux.
Acrrochez-vous, la partie de montagnes russes ne fait que commencer.
Et hop, ça monte.
Et hop, ça descend.
Et hop, ça remonte.
Et hop, ça franchit.
Et hop, ça "regorette" de plus belle.
Et pas hop, le premier intermède "pieds mouillés" par les névés, incontournables desserts glacés répartis un peu partout sur nos itinéraires 2013.
Pieds mouillés OK, mais dents cassées, peut-être pas.
The Scenic Railway of Servay.
Si tu "moraine" dit que c'était si beau, j'y serai revenu plus tôt.
Jeu de mots à deux balles mais single magistral.
C'est bon cette fois, les russes nous ont rendu nos montagnes ?Ca va enfin descendre ?
Perdu ! Va encore falloir donner du mollet ...
... des puls' ....
... du guidon et de l'influx.
Servay : une goutte de turquoise dans un écrin de verdure.
Et un chemin qui est enfin repassé à l'Ouest (ou qui en a fini avec les montagnes chères à Vladimir Poutine).
La plongée dans la forêt de la Perche : le bike file encore droit mais le regard à déjà avalé l'épinlgle.
Un écheveau de lacets et l'anticipation en maître-mot.
Tu t'es vu quand tu braques ?
Impossible de quitter le chemin...
... ne signifie pas forcément facile d'y rester (en selle).
Une piste de bobsleigh : si les Grisons veulent toujours organiser les prochains JO, nous on a déjà la piste.
Ca sent pas comme une légère odeur de brûlé ?Crache un peu sur ton disque, tu vas vite comprendre d'où elle provient.